3 252/365 – Impasse des Arbalétriers et architecture médiévale (10)

Après deux ou trois intermèdes, nois voiçi au dernier volet de notre promenade dans le quartier du Marais.

A la sortie de la rue des Ecouffes, je suis revenue sur mes pas du côté de la rue des Francs Bourgeois.
Je tombe nez à nez sur une enseigne « centre culturel Suisse ».

 

centre culturel Suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passée une grille en fer forgée je me trouve dans une petite ruelle complètrment pavée et en plein Moyen Age (hormis les nombreux graffs sur les murs) …..

Oui oui, vous avez bien lu. Moyen-Age 😀

impasse des Arbaletriers

L’impasse des Arbaletriers date du XVème siècle.
Elle fut appelée « Impasse Barbette » et  » Allée des Arbalétriers « .

impasse des Arbaletriers

Cette impasse est gorgée de moments glauques, de sexe, d’assassinats. Comme par exemple celui du Duc d’Orléans en 1407.
Celui-ci venait rendre visite à l’Hotel Barbette à Isabelle de Bavière qui aurait été sa maîtresse. C’est le Duc de Bourgogne, Jean sans peur qui le fit assassiner.
Il se dit que cet assassinat serait l’origine de la guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons qui demandèrent de l’Aide aux Anglais et en ont profité pour envahir la France ….

impasse des Arbaletriers

Des deux côtés se trouvent des facades d’Hôtels particuliers datant du XVIIème siècle. On remarquera d’ailleurs sur ces façades, des larges encorbellements recouvrant une partie de la ruelle.
Au moyen-âge cette impasse conduisait vers le centre d’entraïnement des Arbalétriers qui se trouvait au pied de l’enceint Philippe Auguste.

Ci dessous, petit diaporama de vues anciennes, principalement fin 1800/debut 1900 de l’impasse des Arbalétriers.

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En sortant de cette impasse (et sur mes deux jambes) je tourne à gauche car au coin de la rue des Francs Bourgeois et de la rue Vieille du Temple se trouve le fameux Hôtel de Barbette (Hôtel Herouet), celui où notre Duc assassiné en 1407 (Duc d’Orléans) allait rendre visite à sa Maîtresse .

 

hotel Herouet – Hôtel Barbette

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Hotel Hérouet, detail architecture

Pour la petite histoire de l’Hôtel Hérouet (Hôtel Barbette), la pelle Starck , histore de Paris dit ceci :   » Ce charmant petit bâtiment de deux étages au haut comble droit, pourvu d’une élégante tourelle à l’angle de la rue Vieille du Temple et de la rue des Francs Bourgeois, a été construit au début du XVIème siècle par Jean Hérouet, Seigneur de Carrières, Trésorier de France.  Sa veuve se remaria avec le neveu du Cardinal de la Balue autrefois emprisonné par Louis XI.  Les propriétaires successifs sour l’ancien régime ne sont pas illustres.  Dès le XIXème siècle, son rez de chaussée a été dénaturé par le commerce.  Grâce à son propriétaire, l’érudit Henry d’Allemagne, il a été classé en 1908.  Gravement endommagé dans la nuit du 26 aout 1944 par une bombe il a été restauré sans délicatesse.  La tourelle en reste le meilleur souvenir.  »

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Je rentrais doucement en me dirigeant vers le métro « Saint Paul » lorsque je vis une porte ouverte. Une porte cochère de couleur rouge ouverte sur des pavés.  Oh ohhhhh, je jette un regard plus loin et oh putain…. que vois-je ?
J’ai cherché des informations un petit peu partout en rentrant et maintenant jeudi 30 mars en écrivant cet article et je n’ai absolument rien trouvé sur ce que c’était ou du moins ce que c’était ou alors d’où provenaient ceela .

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 C’est sur ces deux photographies et sur cette enigme que prend fin ma tres longue et riche promenade dans le quartier du Marais.

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C’est par ici : cliquez sur les liens en gras

Dans le quartier du Marais : >>>  partie 1
Dans le quartier du Marais : >>>  partie 2
Dans le quartier du Marais : >>>  partie 3
Dans le quartier du Marais : >>>  partie 4
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Dans le quartier du Marais : >>>  partie 6
Dans le quartier du Marais : >>>  partie 7
Dans le quartier du Marais : >>> partie 8
Dans le quartier du Marais : >>> partie 9

 

itineraire promenade dans le quartier du Marais

BUS : 29
Metro :  Saint Paul : 1

 

 

3 249/365 – Rue des Ecouffes (9)

En revenant sur mes pas dans la rue des Rosiers, j’avise une petite rue à l’ange de ce commerce de boulangerie et traiteur yiddish.
En 1233 :  rue de l’Ecofle
Au 14 ème siècle :  rue de l’Escoufle,, rue des Escoufles
Au 16ème siècle ;  rue des Escoffles
Le nom de cette rue pourrait être à l’origine d’une enseigne représentant un « Milan » (qui autrefois étaient appelés les escofles ou prêteurs sur gage. (les prêteurs sur gages étaient appelés les escouffles.

Pour la petite histoire : les Chrétiens dans le temps ne pouvaient pas prêter de l’argent avec des intérêts (par ordre de l’Eglise Catholique). Les Juifs, nombreux dans le quartier ont pu se livrer à ce genre de commerce et de nombreux prêteurs sur gages étaient établis dans cette rue.

21 rue des Ecouffes

C’est dans cette rue, au n°21, que Jacob Kaplan le grand Rabin de France (de 1955 à 1980)  est né, le 7 novembre 1895.

Au XVIIIIème siècle les juifs purent se rétablir en France (rappelez vous, je vous avais parlé de leur expulsion au début des années 1300) et beaucoup vinrent se réinstaller dans le quartier du Marais. Ils durent attendre Napoléon pour pouvoir exprimer librement leur culture et leur religion.
S’informer de la question en cliquant sur le lien en gras ici :  >>>   Napoléon et les juifs

 

 

18 rue des Escouffes

Au n°18 de la rue des Escouffes une plaque commémorative (nombreuses dans le quartier) sur laquelle est écrit ceci : « ici vécurent avec leur mère torturée à mort par la Gestapo, les patriotes Marcel, Lucien et André ENFROS, fusillés par les occupants hitlériens »
C’est ici aussi que la Fondation Roger Fleishman : c’est en mémoire de son fils Roger mort en 1931 à l’âge de 19 ans, qu’Armand Fleishman -son père-  fonde cette fondation. (au départ un lieu de prière et d’instruction religieuse).

Dans cette rue l’on peut encore voir des enseignes et des devantures qui nous rappellent le temps passé.
On y trouvera quelques petits restaurants, un atelier de photographie ….

rue des ecouffes

Parcourons ensemble cette rue longe de 138 mètres et large d’une petite dizaine de mètres à peine.

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Je fais l’aller retour dans cette petite rue pour revenir sur mes pas (une fois de plus) et dans la rue des Rosiers.  Je me redirige vers la rue des Hospitalières Saint Gervais car j’ai envie d’aller voir ce qu’il y a au de la.
C’est également mon chemin du retour vers le plus proche métro, en l’occurence (je ne sais pas encore lequel, mais le plus proche, car je commence à avoir mal aux pieds et à être sérieusement fatiguée).

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3 247/365 – Jardin des Rosiers Joseph Migneret (8)

Dans le quartier il est un merveilleux endroit à découvrir.
D’ailleurs je suis passée une première fois devant l’entrée sans remarquer ce qu’il y avait plus loin …
La deuxième fois que je suis passée devant je me suis arrêtée pile car la porte était ouverte et … ben , une porte ouverte ; j’entre.
D’autrant plus que c’est un jardin.

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La plaque d’information de la Mairie de Paris dit ceci : « Situé entre l’Hôtel de Coulanges, qui accueillit Madame de Sévigné, et l’Hôtel d’Albret, siège de la direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris, cet espace vert rend hommage à Joseph Migneret (1888/1949) ancien directeur de l’école des hospitalières Saint-Gervais de 1920 à 1944, Juste parmis les Nations , qui par son courage sauva des dizaines d’enfants juifs de la déportation pendant la seconde guerre mondiale. Au coeur de ces jardins le cheminement mène à un verger et un potager en passant devant un figuier remarquable et un marronnier, ornant un belvédère en forme de placette. Un sous bois fait le lien vers une grand epelouse bordée de graminées et de plantes respectant les paysages de marécages. Ces aménagements mettent en valeur les vestiges d’une tour de l’enceinte de Philippe Auguste »

Quelque chose de taille m’attendait en entrant dans le jardin. En effet, peu avant l’endroit où se trouve un vestige de l’enceinte citée plus haut, je ne pouvais que remarquer une gigantesque plaque commémorative sur laquelle était inscrit ceci : « Arrêtés par la police du gouvernement de Vichy, complice de l’occupant nazi, plus de 11 000 enfants juifs furent déportés de France de 1942 à 1944, et assassinés à Auschwitz parce qu’ils étaient nés juifs. Plus de 500 de ces enfants vivaient dans le 4ème arrondissement, parmi eux, 101 tout-petits n’ont pas eu la chance de fréquenter une école. Passant, lis leur nom, ta mémoire est leur unique sépulture. »

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Jardin des rosiers Joseph Migneret

Je lis quelques noms et reste figée d’effroi devant un nom …  » Paulette Wajncwajg , 27 jours » …..

Il fait beau, le ciel est bleu et une belle surprise (de taille) m’attend .
Il y a plusieurs semaines j’étais dans le quartier et avais remarqué une énorme cheminée en brique. Je l’ai revue ici dans ce jardin après avoir appris que c’était la cheminée de la dernière usine de Paris, en l’occurence la Société des Cendres -dont j’ai parlé dans la publication n°5 de cette promenade.

Jardin des rosiers Joseph Migneret – cheminée de la dernière usine de Paris , en l’occurence la Société des Cendres

Le reste du jardin se trouve en diaporama ci-dessous

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3 244/365 – Rue des Rosiers (7)

La rue des Hospitalières Saint Gervais donne dans la rue des rosiers.
Nous avons commencé la promenade en la croisant une 1ère fois. Nous voiçi maintenant au coeur de la rue des Rosiers.

rue des rosiers

Tout d’abord la rue des Rosiers est une rue longue de 303 mètres et qui portait déjà ce nom en 1230. Une ancienne impasse qui se nommait impasse Coquerelle se trouvait dans le prolongement de la rue des Rosiers et plus tard les deux se sont réunies pour ne faire qu’une. Et le nom de la rue a été indiqué pour la simple raison de la présence de nombreux rosiers dans les jardins avoisinnants, tout simplement !
L’on dit de cette rue qu’elle était un ancien chemin de ronde.
Comme beaucoup de rues de Paris elle a subi depuis sa créations diverses modifications -largeur, prolongement etc …).

La terre promise – rue des Rosiers

La communauté juive est tres présente dans ce quartier mais a subi au fil des siècles des flux et reflux.
(expulsions des juifs en 1306 par ordonnance de Philippe IV le Bel et en 1394 par Charles VI .
De la fin des années 1800 jusque vers 1914, une tres forte oppulation d’immigrés juifs s’implante dans le quartier venant principalement d’Europe de l’Est et de Russie ..
Le 9 août 1982 est perpetré un attentat dans un restaurant.
(source wilkipedia et diverses)

Lorsqu’on se trouve dans la  rue des Rosiers on remarquera la présence de beaucoup de commercants de la communauté Juive qui proposent de livres, de la nourriture -boulangerie, traiteur -, des petits restaurants avec la vente des fameux « falafel ». On ne pourra manquer non plus des boutiques de vêtements
Dès 9h30 déjà on commence à sentir le parfum qui s’échappent des restaurants qui commencent à ouvrir leurs portes.

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J’ai toujours aimé la facade de cette boulangerie/traiteur, composée de mosaîques aux couleurs vives.
Peu après ce commerce de bouche je me trouve au coin de la rue des Rosiers et de la rue Ferdinand Duval.
Cet endroit, a connu un attental en date du 9 août 1982 au restaurant le Goldenberg.
Je me souvenais qu’un attentat avait eu lieu dans cette rue, il y a bien longtemps donc et maintenant ce sont des plaques commémoratives qui m’ont fait approcher de ce lieu.

ancien restaurant le Goldenberg rue des rosiers

Je me trouvais là à faire cette prise de vue lorsque quelqu’un en passant très près de moi me chuchotte des paroles (que je n’ai pas comprises) puis s’en repart comme de rien … -on le voit sur cette photographie-. Je n’en fais pas état plus que cela et continue à être curieuse en allant voir ce qui est écrit sur ces plaques commémoratives.
« Attentat antisémite le 9 août 1982. 
Ici dans le restaurant Goldenberg une fusillade et l’explosion d’une grenade ont fait 6 morts et 22 blessés.
A la mémoire de : * Mohamed Benemmon
                                * André Hezkia Niego
                                * Grace Cuter
                                * Anne Van Zanien
                                * Denise Guerche Rossignol
                                * Georges Demeter
Victimes du terrorisme »
Clic sur le lien ci-dessous pour voir une vidéo d’un extrait du journal télévisé de l’époque

https://player.ina.fr/player/embed/CAB8201134601/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/wide/1

En 2006, à cause de problèmes de dettes et d’hygiène, le restaurant est placé en liquidation judiciaire. En 2008 le fond de commerce est à vendre et l’endroit pourrait devient un magasin de vêtements.
Pour voir l’article descriptif, veuillez cliquer sur le lien en gras ici : >>> vente fond de commerce restaurant le Goldenberg
Le 8 mai 2014, l’ancien patron du restaurant homonyme le Goldenberg , Monsieur Jo Goldenberg, meurt à l’âge de 91 ans.
L’enseigne du restaurant a été gardée mais c’est maintenant une boutique de vêtements qui s’y trouve.

Il y a dans ce quartier, lorsqu’on regarde partout, plusieurs plaques commémoratives en l’honneur des personnes juives déportées dans des camps nazis durant la seconde guerre mondiale. J’en ai photographié quelques unes.
Au n° 16 de la rue des Rosiers : « A la mémoire de Rosette 12 ans et de son père Hersz Lewkowicz , Hester et Henry Merkier, Esther Ita Sokol, Paulette (1 mois) et Victor (2 ans) et de leur mère Rywka Wajncwaig. Déportés de 1942 à 1944 par les nazis , parce-que n »s juifs. Avec la complicité du gouvernement de Vichy et exterminés dans les camps de la mort »

Au n°4 de la rue des Rosiers : « A la mémoire du directeur du Personnel et des élèves de cette école arrêtés en 1943 et 1944 par la police de Vichy et dela Gestapo, déportés et exterminés à Auschwitz parce-que nés juifs ».

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Je reviens vers le début de la rue des Rosiers près de l’endroit où avait débuté notre promenade et une façade rose et architecture quelque peu particulière attire mon regard. En levant les yeux je remarque l’enseigne pâlotte de l’ancien Hammam Saint Paul Sauna Piscine qui existe encore.
Dans le temps tous les appartements ne disposaient pas de salles de bains et bon nomùbre de sauna et hamamns ont été construits pour permettre à la population d’aller se laver.

ancien hamam rue des rosiers

pour la petite histoire l’on dit que c’est en 1863 que Lellièvre et Jobert installent dans ce bâtiment un établissement de bains et vapeurs . En 1901 et 1928 et parce-que et établissement connaît un succès grandiose, des travaux de modernisation et d’entretien sont entrepris (piscine au rez-de-chaussée, salle de massage, sauna, gradin … et la décoration de la façade est entièrement revue.
En 1990, après 130 années d’activités il a été vendu et est devenu successivement des commerces divers.

En revenant sur mes pas , au n°4 de la rue des Rosiers, je passe devant une enseigne qui m’intrigue. Elle porte une date – 1852″.
Rentrée à la maison , en préparant cet article je regarde sur internet pour essayer d’en savoir un petit peu plus.
En 1852 c’etait un foyer pour les ouvriers te les apprentis israelites. Quelques années plus tard un  internat y est installé et le 1er élève de l’eleve y est sorti en 1869 et y a étudié l’horlogerie.
Elle a subi au cours des années quelques modifications dans les cours et l’enseignement proposé et changement de statut.
Une plaque commemorative y est également apposée. J’en ai parlé un pett peu plus haut dans l’article.

ecole israelite du travail 4 rue des rosiers

Une fois de plus je reviens sur mes pas. J’ai en effet apperçu quelque chose là bas et j’ai envie d’aller y jeter un oeil, ou deux 😉

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3 243/365 – Rue des Hospitalières Saint Gervais, école élémentaire des Blancs Manteaux, Halle des Blancs Manteaux (6)

C’est au niveau d’un immeuble de 5 étages, en briques rouges que je décide de tourner à gauche.
Je suis maintenant dans la rue des Hospitalières Saint Gervais.

rue des hospitalières saint gervais
rue des hospitalières saint gervais

C’est en 1844 qu’elle a reçu le nom qu’elle porte actuellement, en mémoire du couvent des hospitalières de Saint-Anastase qui logeaient auparavent à l’Hôpital Saint-Gervais.
C’est en 1171 qu’a été établi un hopital dans la maison de Guérin Masson et son gendre Harcher par eux même. Cet endroit était dans la rue Tixeranderie près de la place Baudoyer.
L’histoire  a fait son temps et en 1608 l’hopital passe aux mains des religieuses de l’ordre de Saint-Augustin. Huit ans plus tard elles quittent l’endroit . L’histoire fait encore son temps et en 1790 l’hopital a été supprimé.

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>> j’ai résumé, vous devez vous en douter, mais il n’est pas difficile de reconstituer l’historique de la rue en cherchent sur un moteur de recherche 😀

La rue n’est pas tres grande mais il y a beaucoup à voir et ma curiosité est bien servie.
Sur ma droite on reconnaîtra l’arrière de la Halle des blancs Manteaux.

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tete de taureau assyrien en bronze, classé Monument Historique - ecole elementaire des hospitalieres saint gervais
tete de taureau assyrien en bronze, classé Monument Historique – ecole elementaire des hospitalieres saint gervais

C’est Napoléon, au début des années 1800 qui décide de faire construire des marchés dans ce quartier.
La construction débute en 1813 par la pose de la première pierre de cet édifice qui a été terminé en 1819.
Ce sont des raisons d’hygiène qui font qu’une halle « boucherie » soit contruite séparément (en face)
Début 1800 il y a beaucoup d’élevage de porcs dans Paris et pas mal de bovins également ainsi que des oiseaux en tout genre qui constituent de sbasses cours de taille.

C’est en 1910 que le marché arrête de fonctionner et à la place de la halle de boucherie est installée une école.

Les deux têtes de bovidés – des taureaux assyriens – (à l’époque de la construction elles furent fontaines) sont conservées et décorent encore les murs de l’école. Ils sont en  bronze et sont classés Monuments Historiques.
La halle quand à elle , d’ancien marché couvert est devenu un grand hall d’animation culturelle

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Deux plaques commémoratives sont apposées sur les murs de cette école élémentaire
Sur l’une d’elle on peut y lire ceci : A Joseph Migneret, instituteur et Directeur de cette ecole de 1920 à 1944, qui par son courage et au péril de sa vie , sauva des dizaines d’enfants juifs de la déportation. Ses anciens elèves reconnaissants.
Sur la deuxième plaque on lira cela : 260 enfants juifs de cette ecole déportés en Allemagne durant la seconde guerre mondiale furent exterminés dans les camps nazis. Ne le soubliez pas.

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3 242/365 – Rue Elzevir, rue des Francs Bourgeois, Hôtel de Sandreville, Hôtel d’Alméras (5)

devanture pâtisserie Meert
devanture pâtisserie Meert

A la sortie du Square Leopold Achille (voir publication précédente),  je repasse devant l’ancien Hôtel de Croisille rue du Parc Royal en continuant de marcher au hasard dans le quartier du Marais.

La rue du Parc Royal que nous avons parcourue les articles précédent a été créee en 1563 et a comme la plupart des rues, porté plusieus noms ; rue du Petit Paradis, rue des Fusées, rue du Parc National.
Je passe devant l’Hôtel de Bonneval qui se trouve face à une pâtisserie qui propose de bien jolis desserts (de prix).
Sur une vieille photographie de 1926 la maison était visiblement déjà une pâtisserie et en face se trouvait une boucherie (à côté de l’Hôtel de Bonneval donc).
Je me contenterai de lécher la vitrine (ces pâtisseries étant hors de bourse pour moi).

patisserie Meert
patisserie Meert

La rue Elzevir n’est pas tres large et ne permet le passage que d’un seul véhicule. Il fait encore calme ca matin, les « touristes » commencent tout juste de sortir de leurs hôtels respectifs et commencent à déambuler comme moi dans les rues du quartier.
Une grille -fermée- donne sur un jardin . C’est le jardin d’un petit Hôtel Particulier , l’Hôtel de Marle.
Actuellement, c’est l’Institut Suédois qui y est installé, mais avant, bien avant …. le terrain sur lequel il est bâti était un terrain Maraîcher qui appartenait au Prieuré de Sainte Catherine.
J’ai trouvé un historique intéressant de cet Hôtel.  Pour le connaître, cliquez donc sur le lien suivant en gras ici : >>>>  historique Hôtel de Marle

Hôtel de Marle,centre culturel suédois
Hôtel de Marle,centre culturel suédois

Je continue ma route en repensant à ces terrains maraîchers qui ont donné leurs places aux bâtiments qui m’entourent et je vois des charettes à bras pleines de fruits et légumes tirées par des paysans transpirant sous le poids de la marchandise, tandis que certaines sont tirées par des boeufs ou des chevaux.
Oupsss j’ai bien failli marcher sur du crottin

Le bâtiment eu bout de la rue Elzevir est tout habillé de briques couleur ocre et tranche bien avec une architecture, disons plus … ancienne  et qui n’est autre que l’Hôtel d’Albret (un putain de beau bâtiment impressionant dans cette rue ).

creche collective ville de paris
creche collective ville de paris

J’ai tourné à droite dans la rue des Francs Bourgeois et oh pu… rée 😀 encore  des Hôtels particuliers à l’architecture monumentale par rapport à nos immeubles disons plus traditionnels !
Au n° 26 c’est l’Hôtel de Sambreville.
Au XIVème siècle, le terrain sur lequel allit plus tars s’elever ce bâtiment a été morcelé et c’est en 1561 que la decision de le lotir a été prise.
L’Hôtel bâti est passé entre les mains de plusieurs illustres personnages. La rue des Francs Bourgeaois a attiré à une époque pas mal de financiers et on l’a alors surnommée la rue des Francs Larrons …
En 1767 l’Hôtel est surélevé d’un étage puis à la révolution a été vendu, une fois de plus.
Ce bâtiment est privé et la porte était fermée mais si j’avais eu la chance de voir cette porte ouverte, je n’aurais pas hésité à demander la permission de pouvoir admirer ce qu’on ne voit pas de la rue 😀

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Presqu’en face de lui une enseigne attire mon regard.
Société des Joailliers,bijoutiers,orfèvres etc
Fonderie d’or et d’argent, traitement des cendres, essais et analyses
C’est intéressant car rentrée chez moi j’ai voulu en savoir plus sur ces inscriptions quelque peu particulières.
C’est sur les ruines d’un ancien Hôtel particuler, en l’occurence l’Hôtel le Tellier qu’a été construite en 1865 une usine (dont on peut encore voir de nos jours une grande cheminée en brique rouge haute de 35 mètres !). C’est en 2002 que l’entreprise s’est installée à Vitry et a donc fermé ses portes dans le Marais.
Pour en savoir plus sur cette societe des cendres, un clic sur le lien suivant en gras ici : >>>  Société des Cendres

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Et on n’est pas au bout de nos surprises.
Au n° 30 l’Hôtel d’Alméras.

Hotel d'Alméras
Hotel d’Alméras
  • Construit en 1583 pour Jean de Fourcy, trésorier du Roi par l’architecte Louis Metezeau 1560/1616.
    Clic sur le lien en gras pour acceder aux infos ici :  >>> Vivre le Marais
  •  je remarque sur le site structurae que c’est en 1611 que l’Hôtel a été construit … et pour Pierre d’Alméras.
    Clic sur le lien en gras pour accéder aux infos ici : >>> Structurae

Well …… deux informations différentes. Faut il se référer au site spécialiste du quartier du Marais « vivre le Marais » ?  Ou faut il de préférence se fier au site Structurae qui est une base internationale du patrimoine ?

C’est sur un autoportrait réalisé face à cet Hôtel d’Alméras que je vous quitte pour vous donner rendez-vous d’ici quelques jours pour la suite de la promenade.

autoportrait à l'Hôtel d'Alméras
autoportrait à l’Hôtel d’Alméras

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Dans le quartier du Marais : >>>  partie 1
Dans le quartier du Marais : >>>  partie 2
Dans le quartier du Marais : >>>  partie 3
Dans le quartier du Marais : >>>  partie 4

 

 

3 241/365 – Bâtiments insalubres rue du Parc Royal et Square Léopold Achille (4)

Remise d’une nouvelle rencontre avec les pompiers (voir article précédent), je reviens sur mes pas .
Au n°2 rue du Parc Royal je remarque ce qui a du être une tre ancienne enseigne . A cet endroit ne subsiste que de la peinture écaillée. (petite maison basse sur la gauche)

2 rue du parc royal
2 rue du parc royal
2 rue du parc royal
2 rue du parc royal

Lorsque je remonte le temps et que je regarde une ancienne vue de ce bâtiment  -fermez les yeux et essayer d’imaginner – une vieille boutique avec de larges vitres et en son centre la porte de la boutique , elle aussi vitrée. En vitrine sont exposés des corsages, des blouses et autres fournitures de couture. La boutique n’est autre que celle d’un commercant qui vend des fournitures pour les tailleurs et les couturières (c’est ce que dit son enseigne) -.
A côté de la boutique une autre qui semble être celle d’une papeterie .

Le bâtiment insalubre à droite, en revanche , je n’ai pas trouvé trace de son ancienne et passée destination.
Le rideau de fer baissé depuis bien des années le bâtiment attend sa prochaine destination qui je l’espere sera une restructuration

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Nous ne sommes pas en reste avec l’insalubrité et la vétusté des bâtiments que je rencontre dans la même rue, à deux pas à peine de gros hôtels particuliers.
En haut de la rue Royale, la maison qui fait angle avec la rue de Turenne est elle aussi dans un état d’insalubrité. Le rez-de-chaussée a abrité un commerce  crée en octobre 1989 – Claude Rivière – fabrication de vêtement femmes et hommes en gros, textile, prêt à porter, et s’occupait de retouches.

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La rue de Turenne est une adresse … il y a quelques mois encore j’ai bien failli y habiter. Un logement à loyer « moyen » , pas du social à 100 % et pas le prix du privé. Pour un 2 pièces au 1er étage le loyer n’était « que » de 475, 00 € CC. On était plus de 2 000 sur l’affaire !

Mais revenons à la rue du Parc Royal pour traverser un square, le square Léopold Achille.
Un square crée en 1913, il rend hommage à un ancien conseiller municipal. qui est bordé par le mur de l’orangeraie de l’Hôtel le Pelletier de Saint Fargeau.

square Leopold Achille
square Leopold Achille

On y retrouve deux statues, des vestiges de la façade de l’Hôtel de Ville de Paris qui a brûlé en 1871.

statue de Pomone Square Léopold Achille
statue de Pomone Square Léopold Achille

statue de Pomone, … qu’est-ce-que c’est ?
Statue de Pomone, moteur de recherche, enter et je vois …
nymphe d’une remarquable beauté (j’ai résumé, voilà) ! 😀
Sinon il en existe plusieurs à différents endroits de la capitale, il y en a également autre part dans le monde.
Wilkipedia en dresse une liste : clic sur le lien en gras ici >>>> Pomone

Alors, comme Wilkipedia n’est pas une science infuse. Vous connaissez l’agade : Google ou otut autre moteur de recherche est votre ami, comme les bibliothèques aussi 😀

ps : si j’ai fait court aujourd’hui et pas tres détaillé aujourd’hui, c’est que j’ai pas mal programmé et suis quelque peu fatiguée et j’ai envie de voir autre chose qu’un écran d’ordinateur.

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Dans le quartier du Marais : >>>  partie 1
Dans le quartier du Marais : >>>  partie 2
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3 240/365 – Hôtels particuliers de la rue du Parc Royal et ma rencontre avec les pompiers de la Ville de Paris (3)

Oh my God disais-je à ma dernière publication.
Mais, que vois-je ?
Amatrice d’explorations urbaines, si cet endroit s’était trouvé dans un coin reculé de la campagne Française ….. il se peu que … 😉

C’est tout d’abord une fenêtre laissée ouverte sous les combles qui a attiré mon regard qui s’est porté ensuite sur l’ensemble du bâtiment.

Il s’agit de l’ancien Hôtel de Croisilles.  Cet Hôtel des Croisilles, propriété de l’Etat, a été mis en vente en 2006. Il a abrité la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine. L’Hôtel est partiellement inscrit à l’inventaire des monuments historiques.
Construit au XVIIème siècle, ses éléments protégés sont : les anciens jardins, les façades sur cour et les toitures correspondantes.

ancien Hôtel de Croisilles,10,12,rue du Parc Royal
ancien Hôtel de Croisilles,10,12,rue du Parc Royal

Il a été acheté par l’Etat en 1938 (avec son voisin, l’hôtel de Vigny) pour être détruits en vue de la prolongation d’une rue.  En 1961 l’Hôtel de Vigny est une fois de plus voué à la démolition mais lors de travaux, des poutres peintes sous Louis XIII sont dégagées de faux Plafonds, André Malraux, Ministre de la Culture est alerté et fait classer l’Hôtel . André Malraux crée alors le PSMV (Plan de Sauvegarde et de la Mise en Valeur).
Dans les années 1980 ces deux Hôtels ont été restaurés modestement et ont accueilli pour l’Hôtel de Vigny  ; la Fondation Lartigue et pour l’Hôtel de Croisilles ; la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine.

Une polémique a eu lieu lors de la vente de ces deux Hôtels. Pour lire l’article, je vous suggère de cliquer sur le lien en gras ici : >>>>  Polémique autour de la vente immobilière de la culture

Cet ensemble a été acheté, puis racheté et un projet immobilier est en cours. La Ville de Paris a concédé à la vente de cet ensemble à un propriétaire privé à la condition qu’un certain % des appartements soient des logements sociaux et en l’occurence il y a une superficie de 160 m2 prévue pour. Mais l’on sait tres bien qu’il y a logemlent social et …. social et que pour l’un d’entre eux , ce ne sont pas vraiment des personnes dans le besoin qui les occupent  !

(en apparté et pour vous tenir au courant ; je n’ai toujours rien trouvé et le dernier appartement pour lequel j’ai postulé -un rez-de-chaussée à 1 arrêt de bus de chez moi, pour un loyer que je pourrais payer avec mon futur rsa et les apl de la caf (en attendant de retrouver un travail). Et bien non, dossier même pas sélectionné. Je vous dis pas actuellement les dettes de loyer qui s’allongent et s’allongent dans l’indifférence la plus générale et qui s’allongeront  beaucoup plus encore en avril -fin de periode de chômage- .  Mr Brossat? Madame Hidalgo ? On fait quelque chose ?????)

 

Ancien Hôtel de Croisilles
Ancien Hôtel de Croisilles

Plus loin sur ma droite des façades aux couleurs roses et des briques colorées attirent mon oeil.
Il s’agit, au n° 8 de la rue du Parc Royal de l’Hôtel Duret de Chevry. C’est entre 1618 et 1620 que l’architecte Jean Thiriot a fait édifier le bâtiment.  Une vigne vierge japonaise parcoure la façade de ce tres bel ensemble.

Ancien Hôtel Duret de Chevry
Ancien Hôtel Duret de Chevry

Au n°4 , l’ancien Hotel de Canillac.
En 1620 le  Prieuré de Sainte Croix de la Bretonnerie possédait un terrain qu’il vendit à un conseiller du Roi qui y bâtit sa maison. Le reste de l’histoire (google ou tout autre moteur de recherche est votre ami … ou pas).
Le bâtiment a subi des modification par une surélévation de deux étages. On remarquera d’ailleur facilement cette surélavation par la couleur rose de la façade. Le porche reste d’origine.

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Juste en face du porche, monte la rue de Sévigne.  Un grande porte cochère avec un fronton en pierre de taille de belle facture se trouve au n°52. Il s’agit de l’ancien Hôtel de Flesselles.

Ancien Hôtel de Flesselles
Ancien Hôtel de Flesselles

Une plaque dit que  » sur cet emplacement s’élevait l’Hôtel dans lequel demeura Jacques de Flesselle, dernier Prévot des marchands de Paris, mis à mort devant l’Hôtel de Ville le 14 juillet 1789″.

Je me trouvais accroupie pour la prise de vue lorsque  ….  oh, MY GOD(e) !, ….  encore eux ? 😉
Une fois de plus des pompiers en tenue de sport arrivent, courant vers moi .

Jogging matinal des pompiers
Jogging matinal des pompiers

Elle n’est pas belle la vie ? 😉

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Dans le quartier du Marais : >>>  partie 1
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3 239/365 – Rue Payenne, Square Georges Cain et des vestiges divers de la Ville de Paris (2)

Continuons la promenade par la rue Payenne qui est dans le prolongement de la rue Pavée.

rue Payenne
rue Payenne

On doit le nom de cette rue à Monsieur Guillaume Payen.

square Georges Cain
square Georges Cain

Je longe les murs du Musée Carnavalet. Sur ma gauche il n’y a que des bâtiments à l’architecture ancienne, des Hôtels particuliers pour la plupart.
A ma gauche justement se trouve l’ Hôtel de Marle  qui abrite l’Institut Suédois. Je retrouverai cet Hôtel plus tard … pour en savoir plus sur cet Hôtel de Marle je vous propose de cliquer sur le lien suivant en gras ici : >>>>  Hôtel de Marle

Juste en face un square et je remarque de suite des vestiges.
Rappelez vous dernièrement j’avais trouvé par hasard trois beaux arches de l’ancien Hôtel de Ville de Paris.
J’ai furieusement envie de connaître ceux-ci. Vous venez ?

Ce square s’appelle square Georges Cain. Il doit son nom à Georges Cain -1853/1919- , conservateur du Musée Carnavalet.

Au centre du square se trouve un parterre de rosiers avec en son centre un bronze qui représente une jeune fille nue avec un foulard dans le dos. Cette statue a été faite par Aristide Maillol en 1925 et elle représente « l’Ile-de-France ».
Sur la droite se trouve le fronton du Palais des Tuileries incendié en mai 1871. L’incendie a duré 3 jours durant ! Et il n’est resta que quelques murs noircis.
Dès 1872 de tres nombreuses pétitions et requêtes ont été faites pour la reconstruction de ce Palais.
Un des vestiges  (en l’occurence ce fronton à l’horloge) fut installé dans ce square.

fronton du pavillon central du Palais des Tuileries détruit
fronton du pavillon central du Palais des Tuileries détruit

Tout autour de ce parterre l’on peut voir ces vestiges qui proviennent de l’ancien Hôtel de Ville de Paris, mais également du pavillon central du Palais des Tuileries détruit, un bas relief du château de Saint Germain en Laye … Je n’ai pas trouvé d’où proviennent tous les vestiges.  Je vous laisse soin de decouvrir certains de ceux-ci sous forme de diaporama

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En me dirigeant vers la sortie du square , je remarque des murs dont la couleur me rappelle les ocres que l’on retrouve bien souvent sur des bâtiments et des maisons dans le sud de la France. La couleur de ces murs-ci tranchent bien évidemment avec ceux des murs environnants.
Je vais donc voir ce que ces murs renferment (enfin, de dehors, car les monumentales portes cocheres de ces anciens Hôtels ne sont pas toutes ouvertes).
Nous sommes ici au n°13 de la rue Payenne et devant l’Hôtel de Châtillon.

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Je citais Monsieur Payen en début d’article. Et bien, ce Monsieur Payen a été le premier bénéficiaire d’un lotissement de jardins maraîchers se trouvant sur la propriété d’un prieuré. En 1558 il vendit ses terres qui étaient plantées principalement d’arbres fruitiers.
Sur ces terres se trouvaient également des granges destinées à l’artillerie .
Le bâtiment qui occupe le n° 13 de la rue Payenne se trouve sur un des terrains de l’ancien petit arsenal de la Ville de Paris.
La période de construction de ce tre bel Hôtel se situe au XVIIème/XVIIIème siècle. Des éléments de cet Hôtel sont protégés comme ; les façades et les toitures sur rue et sur cour, et à l’intérieur, l’escalier et sa rampe en fer forgé.
Cet Hôtel a appartenu à Henri de Daillon, Comte de Lude et grand maître de l‘artillerie . françoise Daubigné -future Madame de Maintenon- y a habité également.

dans la rue Payenne
dans la rue Payenne

Je vais tourner non pas à gauche , mais à droite car au bout de la rue oh, que diantre ….. !

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Dans le quartier du Marais  (2) : >>>  partie 1

3 237/365 – Rue du Prévôt, rue Pavée et vers le quartier du Marais (1)

Quelques semaines après ma promenade dans le quartier du Marais  -pour la revoir,
(cliquer sur le lien en gras ici : >>>>   dans le quartier du Marais (1) , j’y suis retournée.
C’était le 25 février, deux jours avant mon anniversaire .
Je ne savais pas où allaient me diriger mes pas car c’est toujours au hasard que je vais lorsque je vous présente une promenade. Même si je connais un peu l’endroit je ne sais pas d’avance je vais aller, quelle rue je vais prendre, ce que je vais voir etc …..
Le quartier du Marais est grand, riche , tres riche culturellement aussi.
Alors, mes pas m’ont dirigée là où il y a beaucoup à voir, là où il y a beaucoup à raconter

rue du Prévôt
rue du Prévôt

Cette promenade dans le quartier du Marais risque d’être longue -je pense à 8 publications -peut-être plus- au moment où je prépare ce premier billet de la série- (mes promenades sont toujours en plusieurs épisodes, j’espère du moins que vous l’avez remarqué …)

Mais je vais la débuter en revenant en arrière, une mini promenade effectuée dans le quartier proche , le 4 janvier .  Je vous avais promis (et je tiens toujours mes promesses) de vous emmener dans un nouveau coupe gorge !!!
Mais je vous préviens ; cette fois-ci vous prendrez des risques. D’ailleurs, l’entrée de ce coupe gorge est , disons, significative 😀

 

N’ayez pas trop peur, soyez juste un petit peu sur vos gardes. Regardez, nous ne sommes pas seuls !

rue du Prévôt
rue du Prévôt

Cette rue a porté plusieurs noms : rue Percée, en 1300 rue Percié, 1313 rue Perciée, 1816 rue Percée Saint-Paul, 1844 rue Percée Saint-Antoine. et en 1877 rue Prévôt. C’est une rue étroite d’une longueur de 104 mètres.
C’est en mémoire d’Hugues Aubriot (Prévôt de Paris) et qui possédait un hôtel au n°12 que cette rue porte son nom dépuis 1844. Rentrée chez moi j’ai voulu voir sur internet ce qu’etait devenu cet Hôtel particulier et … j’y ai trouvé la trace de l’établissement d’un club assez particulier, pour adultes ….

Une vingtaines de mètres plus loin dans la rue, je ne m’attendais pas à tomber sur cet endroit non dénué d’un certain charme.

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Pour nous diriger maintenant vers le quartier du Marais nous allons revenir sur nos pas , traverser la rue de Rivoli et prendre la rue Pavée. C’est bien souvent cette rue là que prennent les gens à la sortie du Métro Saint-Paul , pour se diriger vers le quartier historique du Marais et tout près vers la Place des Vosges.
Il n’est pas trop tard encore, même s’il est déjà passé 9 heures ! Peu de monde dans les rues ; c’est comme j’aime Paris le matin.

rue pavée
rue pavée

Lorsqu’on est ici on ne peut que remarquer le nombre de bâtiments anciens ainsi qu’un grand nombre de « pelles Starck » que l’on voit aux abords des monuments intéressants qui racontent l’histoire de la Ville de Paris !
On passe devant la Synagogue (que je n’ai pas photographiée. Pourquoi ? Je ne sais pas),  qui est superbe. En 1913 c’est l’architecte Hector Guimard qui est mandaté pour construire .

On est aussi dans un quartier où la communauté Juive est importante. Au début du XXème siècle, un grand nombre d’immigrants Juifs venant d’Europe de l’Est et principalement de Russie se sont implantés dans le quartier autour de la Place Saint-Paul principalement.
D’ailleurs nous croisons la rue des Rosiers (nous y reviendrons plus en longueur plus tard dans une des publications de cette longue promenade)

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Au n° 24 de la rue Pavée une monumentale porte cochère est ouverte . Une porte ouverte donc : je rentre 😀  Nous sommes dans l’Hôtel de Lamoignon où se trouve la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.

Bibliothèque historique de la Ville de Paris - Hôtel de Lamoignon
Bibliothèque historique de la Ville de Paris – Hôtel de Lamoignon

C’est en travaux, du moins , les panneaux de la Ville de Paris l’annoncent.

Bibliothèque historique de la Ville de Paris - Hôtel de Lamoignon
Bibliothèque historique de la Ville de Paris – Hôtel de Lamoignon

Mais je peux tout de même prendre quelqeus vues de détails

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Pour la petite histoire ; l’Hôtel fut construit pour Diane de France -Duchesse d’Angoulème- -1538/1619-, agrandi et remanié à plusieurs reprises, à partir du XVIIème siècle.
En cet Hôtel résida Guillaume de Lamoignon , premier Président au Parlement de Paris -1617/1677- et naquit son arrière petit fils Malesherbes -1721/1794-.
La première bibliothèque publique d ela Ville de Paris fondée par Antoine Moriau Procureur du Roi et de la Ville y fut ouverte en 1763.
Alphonse Daudet y vécut de 1867 à 1876.

Bibliothèque historique de la Ville de Paris - Hôtel de Lamoignon
Bibliothèque historique de la Ville de Paris – Hôtel de Lamoignon

Et pour savoir qui sont tous ces personnages … Google ou tout autre moteur de recherche est votre ami ! 😀
Nous nous reverrons d’ici quelques jours pour la suite de cette promenade qui je vous le rappelle; sera longue 😀