3 191/365 – Paris le Panthéon (2)

Lorsqu’on entre au Panthéon on ne peut avoir que les yeux qui regardent partout, s’arrêter, repartir, s’arrêter encore. Il y a tant à voir, tant à apprendre

Je m’intéresse à une grande sculpture se trouvant au centre du Panthéon sous la grande coupole. Une oeuvre de Paul Gasq réalisée entre 1917 et 1921. Cette oeuvre d’art monumentale représente Bonaparte à cheval entouré de quatre généraux.
Je pense qu’il s’agit de Jourdan, Desaix, Cardot et Klébert
(diaporama ; 1 photographie)

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Un autre monument érigés lui aux héros inconnus, aux martyrs ignorés morts pour la France
Commandé en 1913 au sculpteur Henri Bouchard, ce monument de 6,50 m sur 2,20 m a été installé en 1924.
En dessous est représenté un poilu, gisant, au centre des corps de combattants entassés et au dessus les allégories du souvenir et de la gloire
(diaporama ; 1 photographie)

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Une autre sculpture monumentale devant laquelle on ne manque pas de s’arrêter ; une sculpture en hommage à la convention nationale qui représente Marianne entourée de députés prêtant serments le bras levé vers la constitution.
La sculpture est de François Sicard
(diaporama ; 1 photographie)

Ce diaporama nécessite JavaScript.

>>> je ne saurais que trop vous conseiller de cliquer sur le lien suivant (puis de jouer l’ascenseur poutr arriver sur la partie de l’article consacré à la convention nationale ici en vert et en gras >>>  convention nationale

Des sculptures de Grands de ce monde comme celle du Général Hoche, Voltaire ….

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Merci de la visite et , n’oubliez pas le guide 😀

Vous avez manqué la 1ère partie ou vous désirez la revoir ?
Un petit clic par ici (lien en vert et en gras)
>>>>  Panthéon (1)

Publicité

3 131/365 – Paris Hôtel des Abbés de Fécamp

Ce que l’on remarque en premier c’est sa tourelle Renaissance en encorbellement, absolument magnifique.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

1292 : implantation, puis remaniement et reconstruit à la Renaissance. Diane de Poitiers y aurait habité.
1292/1523 : les abbés de Fécamp possèdent ce bâtiment qui leur sert de résidence parisienne. L’abbé Guillaume V de Putot serait l’instigateur de sa construction.
1560 : quelques artistes y habitent
1663 : amant et complice de la Marquise de Brinvilliers, le Capitaine Godin de Sainte Croix y avait avec elle des rendez-vous galants réguliers.
1791 : l’hôtel est vendu comme un bien National
XVIème siècle : c’est au début du XVIème siècle que la  tourelle (celle-ci est classée) est construite.
1947 : le 18 février : les façades et la toiture font l’objet d’une inscription,
1948 : 5 janvier 1948 : la tourelle fait l’objet d’un classement

Ce diaporama nécessite JavaScript.

L’intérieur du bâtiment ainsi que la cour recèlent des trésors d’architecture

Comment s’y rendre ?
métro : 4 Saint Michel Notre Dame, 10 Cluny la Sorbonne
RER C : Saint Michel Notre Dame

3 663/365 – Château de Maisons Laffitte

Le château de Maisons Laffitte serait l’oeuvre la mieux conservée de l’architecte François Mansart.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Pour en savoir plus sur son histoire, architecture etc … un petit clic sur le lien suivant en vert et en gras : >>> Château de Maisons Laffitte

Mais savez vous que ce château a plusieurs « petits frères » dans le monde ?

En Chine, au nord de Beijing, un promoteur immobilier , en l’espace de 2 ans, a sorti de terre une copie du château de Maisons Laffitte .  Mais celui-ci est peint en blanc.
Pour prendre connaissances de cette histoire, un clic sur le lien suivant en vert et en gras ici :  Copie Château Maisons Laffitte à Beijing ne Chine

A Franconville dans le Val d’Oise, une copie de ce château existe également. Celui-ci a été construit dans la deuxième moitié du XIXème siècle.
Une copie mais … pas tout à fait conforme lorsqu’on regarde bien.
Plus d’une fois je suis allée voir ce château (quand on commençait tout juste à le restaurer alors que l’intérieur était en bien piteux état) , juste après son rachat par une riche femme Russe que j’ai vue sur place. Je lui ai demandé s’il m’était possible d’y entrer avec elle (et même sans prendre de photographie), mais la réponse a été négative., je suis même descendue dans les douves …

En Picardie , le château de Laversine est également une copie de celui- de Maisons Laffitte. Il a été bâti au XIXème siècle pour Gustave de Rotschild.

Vous aurez remarqué une statue de pur sang sur le rond point devant le château de Maisons Laffitte.
L’hippodrome de Maisons Laffite se trouve aux portes du château, de même que de nombreux entraîneurs y sont installés.
En contact avec une écurie située à proximité , je devrais pouvoir assister à un entraînement … un jour 😀

3 644/365 – Noisiel ancienne chocolaterie Menier le Moulin

Lors des dernières journées du patrimoine en septembre dernier, je suis retournée à Noisiel pour pouvoir visiter une fois de plus l’ancienne chocolaterie Menier.

Partie très tôt le matin, c’est sur le coup de 8H30 que j’arrive à l’entrée de l’établissement qui ouvrira ses portes à 9 heures. Seules 8 personnes me devancent.
A l’ouverture  je me dirige vers le Moulin , suis la première à entrer sur place. Derrière moi toutes les personnes tournent à gauche, se suivant comme des moutons.
En mouton noir … je tourne à droite 😀 et n’ai absolument personne devant moi pour prendre mes deux premières photographies.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

C’est un site vraiment exceptionnel ; tant du point de vue de l’histoire que par son architecture.
C’est en 1825 que la famille Menier – spécialisée dans la pharmacie et la droguerie – achète le moulin hydraulique de Noisiel.
En 1849 il propose l’invention de la tablette de chocolat.
En 1867, Emile Justin Menier, prend a décision de consacrer l’usine exclusivement à la fabrication de chocolat alimentaire (production de masse).
Le chocolat étant devenu un produit de consommation courante, la marque Menier ainsi que la nouvelle usine prennent un essor considérable.
L’entreprise Menier prend part aux expositions, au XXème siècle la publicité se développe ; une publicité crée par Lucien Buissiet devient même l’emblème de la marque.
Rappelez-vous, c’est celle où l’on voit une petite fille portant des nattes, vue de dos et écrivant sur un mur les mots chocolat menier.
Entre 1920 et 1930 l’usine doit faire face à des concurrents de plus ne plus nombreux et est rachetée par plusieurs groupes.
Aujourd’hui, l’usine (fermée) est devenue le siège de la société Nestlé France et donne chaque année lors des journées du Patrimoine, l’occasion aux gens de venir visiter ce site vraiment exceptionnel.

Le « Moulin Saulnier » que l’on voit ci dessus est le premier bâtiment au monde à avoir été construit sur une ossature métallique. Les briques vernissées venant simplement remplir la paroi.
Pourquoi ce nom Saulnier ? Tout simplement parce-que c’est Jules Saulnier qui l’a conçu.
C’est dans le moulin que l’on retrouvera les machines de nettoyage, de broyage et de malaxage pour la fabrication du chocolat (nous les verrons dans un autre article)

les divers motifs de décoration de la façade sont inspirés de l’architecture arabo-andalouse (style Alhambra).

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

De loin nous voyons le Pont Hardi et la Cathédrale.
Le pont Hardi
structure : pont en arc raidi par le tablier
fonction : passerelle de connexion (entre deux bâtiments)
matériau : pont en béton armé
conception : Armand Considere 1841 – 1914

Ce pont a une portée de 44,5 mètres (à l’époque c’était un record)et relie la cathédrale aux patios. Au moment de sa construction, il fut le plus long pont connu à seule arche porteuse.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

3 627/365 – Basilique St Denis, nécropole des Reines et Rois de France – (4), Visite Guidée

Nous reprenons après un break, la visite que j’avais effectuée à la Basilique de St Denis en juin 2017 .
En été on s’est intéressé à l’architecture extérieure du bâtiment puis on avait commencé la visite intérieure en s’intéressant à l’orgue, aux vitraux, au transept et aux superbes stalles qui proviennent de la chapelle du château de Gaillon (Normandie).

Aujourd’hui nous allons nous intéresser à certaines des sépultures, dalles funéraires et au coeur de Louis XVII. Par après, dans une autre publication, nous descendrons dans la crypte.
Alors :  je ne suis pas un livre d’histoire;  je n’ai pas appris l’histoire de France; je n’ai d’ailleurs pas effectué mes études en France; j’ai, aux dires de certaines personnes ….. un langage très pauvre et peu évolué 😀 ; je dois donc effectuer quelques recherches sur internet pour parler au minimum de ce que je présente et espérer ainsi donner l’envie aux gens de venir visiter cet endroit .

Les tombeaux du transept
Dans le transept se trouvent plusieurs tombeaux comme celui de Charles V et Jeanne de Bourbon, Philippe III le Hardi, Charles Martel, Clovis II, Isabelle d’Aragon, Philippe IV le Bel … et si vous ouvrez vos vieux livres d’histoires ces noms vous rappelleront probablement les longues heures d’étude sur l’histoire de France !

Je ne vais pas tous vous les montrer, ce n’est pas non plus le but. Mais voiçi les tombeaux de Berthe, femme de Pépin et celle de Charles V et son épouse Jeanne de Bourbon.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Qui étaient ils ?
… recherches google ou autre …

Berthe : tout d’abord elle s’appelle Bertrade de Laon dite Berthe aux grands pieds, née en 720 et fille du Comte Caribert de Laon. Elle aurait eu un pied bot plus grand que l’autre d’où ; son surnom Berthe aux grands pieds.
Il se dit que son époux ; Pépin le Bref aurait eu d’une autre épouse ; 5 enfants totalement inconnus. En 741 Berthe devint sa maîtresse en 741 et Pépin son épouse Leutburgie, pour épouser Bertrade. Ce mariage aurait eu lieu ne 743 ou 744.
En 751 elle donne naissance à Carloman. La même année, avec son mari, elle est couronnée Reine de Soissons .
Elle accompagne son mari durant ses expéditions guerrières.
Pépin veut épouser une jeune fille qui se prénomme Angla et Pépin envisage de répudier Bertrade. Le Pape s’y oppose.
Pépin meurt en 768 et Bertrade fait monter sur le trône ses deux fils ; Charles et Carloman tout en gardans une partie du pouvoir.
En 771 Carloman meurt et Charles, son frère s’empare de ses biens et écarte sa mère Bertrade.
Bertrade se retre alors à l’ Abbaye de Choisy-au-Bac et elle y meut le 12 juillet 783.

>> pour en savoir plus sur Charles, son histoire, son pouvoir, … et vous dire ; mais bon sang … c’est lui ! cliquez donc sur le lien en verte et en gras ici :  Charles

Jeanne de Bourbon :  fille du Duc de Bourbon et d’Isabelle le Valois est née en 1337.
Le 8 avril 1350 elle épouse le dauphin Charles, qui deviendra le futur Charles V. Ils ont tous les deux 12 ans lors de ce mariage et ce n’est qu’en 1355 qu’ils partagent le même toit.
Elle aura 8 enfants ; Jeanne 1357, Bonne 1360, Jeanne, Charles VI 1366 Roi de France, Marie 1370, Louis 1372 Duc d’Orléans, Isabelle 1373, Catherine de France 1378.
Jeanne de Bourbon devient Reine de France en 1364.
En 1378 elle meurt en couche.

Charles V : dit « le sage », nait à Vincennes en 1337, est le fils aîné de jean ll le Bon et de Bonne de Luxembourg. Alors qu’il n’est encore que Duc de Normandie la guerre de 100 ans le contraint de prendre une part active aux affaires
>> pour la suite de sa vie, cliquez sur le lien suivant en vert et en gras  :  Charles V
En 1378 , le 4 févier plus exactement, lorsque son épouse Jeanne de Bourbon meurt 2 jours après avoir accouché d’une petite fille se prénommant Catherine, Charles est déploré. Le couple s’aimait profondément et a toujours été uni par les liens sacrés du mariage sans aucune faille, sans aucune trahison. Il va lui offrir des funérailles , grandioses !
Le Roi fut éploré, inconsolable et ressentit durant très longtemps la douleur de cette séparation il reste dans un immense désarroi. La Reine et lui s’aimaient d’un amour immense.
Charles V meut au Château de Beauté le 16 septembre 1380.

Charles V est le 1er qui, à l’âge de 27 ans, commande son gisant. Pour en savoir plus, un petit clic sur le lien en vert et en gras ici :  gisant

 A savoir
Pour les personnes qui ont visité cette nécropole ou qui aimeraient la visiter. Les tombeaux tels que vous les avez vu (ou les verrez) ne sont absolument pas les originaux). 
Tels qu’ils sont, les gisants se retrouvent sur une simple pierre taillée. Pourquoi  donc ?

En 1952 fut instauré une restauration (dérestauration) .
L’architecte Jules Formigé mandaté pour cette « restauration » a massacré le travail effectué par Violet-le-Duc et Guilhermy au milieu du XIXème qui, à l’époque les avaient remis  dans l’état dans lequel ils étaient au XIIIème. Pour ce faire, ceux-ci avaient étudiés les dessins de Gaignières et des fragments qui subsistaient lors de la destruction des tombeaux originaux lors de la révolution.
On peut dire, en voyant l’état actuel des tombeaux, que cette « dérestauration » fut un échec total ! 
Regardez sur le dessin de Violet-le-Duc d’après les originaux de Gainières et fragments d’origine subsistant (photo libre de droit)

Ce diaporama nécessite JavaScript.

les gisants se trouvaient deux par deux, à la tête de ces sarcophages (doubles sarcophages) étaient des piliers qui servaient à accueillir des cierges lors de cérémonies … on peut le remarquer dans e diaporama plus bas.
En 1793 lors de la Révolution ces monuments furent détruits . Bien plus tard, la restauration … bien dénaturée de l’original.
Regardez le diaporama puis allez donc visiter cette nécropole et voir l’état actuel de ces tombeaux. Maintenant que j’écris cet article et que je prends seulement connaissance de l’état dans lequel ils étaient avant 1958, je reste ébahie de ce massacre !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Mais  il subsiste les soubassements originaux d’un des tombeaux démantelés en 1952.
>> je vous propose  la lecture d’un article très intéressant dont je me suis servie pour en relater le minimum, pour continuer votre instruction de cette partie de l’histoire , de cliquer sur le lien suivant en vert et en gras ici : proposition de rétablissement …

Lors de ma visite , je me suis arrêtée longuement devant de somptueuses dalles funéraires.
Le détail des gravures sur la pierre est fin et délicat, regardez donc.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Urne du coeur de François 1er
Avant de descendre dans la crypte, je me suis intéressée au monument contenant l’urne du coeur de François 1er

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Le 31 mars 1547, au Château de Rambouillet meurt, François 1er.
Henri II, nouveau Roi donne de suite des instructions pour des  funérailles. Elles se veulent triples ; en effet, les corps du dauphin François et Charles, duc d’Orléans ne se trouvant respectivement à Tournus et Beauvais Henri II désire réunir ses frères et son père.
L’éviscération du corps de François 1er se déroule le 1er avril (en ces temps l’éviscération était de mise ; on embaumait le corps ensuite). Le jour d’après le cercueil et les deux coffrets contenant les restes de ses deux frères sont acheminés jusqu’au Prieuré de Haute Bruyère. Durent deux jours et deux nuits les cloches de l’Eglise sonnent sans discontinuer, le 6 avril les entrailles et le coeur de François 1er sont déposées dans un caveau de l’Eglise et 5 jours après sa dépouille est transférée au château du cardinal-évêque de Paris.
Le 21 mais les funérailles sont célébrées en la Cathédrale de Notre-Dame de Paris puis se dirige vers l’Abbaye de ST Denis.
C’est en 1556 que Henri II commande une urne où sont transférés le coeur et retourne au prieure de Haute-Bruyère.
>> oui mais … l’urne se trouve ici à St Denis ?  >> en effet, mais je n’ai  pas trouvé des informations sur al date de ce transfert. Si on peut m’aider, merci.
>> quelques informations sur l’urne de François 1er ici ; clic sur le lien en vert et en gras :  François 1er urne coeur

Un autre coeur, celui de Louis XVII

Il ne m’a pas été facile de réaliser une photographie bien nette du coeur de Louis XVII.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

La prochaine publication, nous descendrons dans la crypte.

Envie de revoir la publication précédente ?
Un petit clic sur le lien en vert et en gras  :
Basilique de St Denis (1)

Basilique de St Denis (2)

Basilique de St Denis (3)

A bientôt pour a suite, merci de la visite et … n’oubliez pas le guide 😀