Amoureuse de Paris, j'aime aussi l'architecture, les ruines et leurs histoires, l' exploration urbaine (Urbex), les courses de chevaux, la ville, la campagne et la nature, et … je suis très curieuse
Paris 1 juin 2020, je profite de la dernière journée où Paris est relativement calme, où on n’entend pas (ou si rarement) un klaxon, où on prend encore le plaisir de flâner dans les rues pour le plaisir de la promenade dans une ville dont on est totalement addict et amoureuse ❤ ❤ ❤ ❤
Parfois j’aime me positionner quelque part et regarder, « attendre » qu’il se passe quelque chose.
Parfois, ce « quelque chose » est là, s’offre à moi comme par magie
J’ai le dos à la tour Eiffel et le pont d’Iena se trouve face à moi.
Un jeune et beau couple accompagné d’une photographe faisait visiblement le même trajet que moi. Ils ont esquissé quelques pas de danse sur le macadam de la chaussée (en temps ordinaire cela aurait été tout simplement impossible). Le moment était magique et je n’ai pas pu résister ❤
Cela fait des années que je voulais prendre cette photographie
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Souvent je suis passée en vélo ou à pied sous ou autour d’elle (j’habite Paris depuis presque 20 ans) et ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai remarqué un détail exceptionnel.
Au niveau du 1er étage de la tour Eiffel et faisant tout le tour de celle-ci, sont inscrits 72 noms de savants, ingénieurs, industriels, et scientifiques qui ont honoré la France entre 1789 et 1889.
Ces 72 noms sont inscrits en lettres d’or mesurant 60 cm de haut
Le 20 février 1889 , Gustave Eiffel s’exprimait dans une allocution donnée à l’Ecole des Hautes études commerciales, il voulait que cette tour qu’il a fait élevée le soit sous le nom de la science et que pour cette raison il voulait que les noms des plus grands savants qui ont honoré la France entre 1789 et 1889 y soient inscrits en lettres d’or.
Perrier, Triger, Cail , Fizeau et 68 autres y figurent mais, aucun nom de femme.
Certains noms ont été refusés car trop longs et seul le nom de famille apparaît.
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De retour (progressif car je ne reviendrai régulièrement qu’en début de semaine prochaine) je me suis pas mal promenée dans un Paris encore bien calme le matin, vide ou presque de toute circulation, même dans des endroits où en temps normal il n’aurait pas été vivable de prendre le risque de traverser (comme je l’ai fait) pour me rendre d’un point à un autre.
J’ai également profité de ces petites vacances pour effectuer de la programmation sur mon site.
Vous y verrez des vieilleries, c’est-à-dire des photographies prises il y a déjà plusieurs mois ou même l’année dernière puis, progressivement, suivront d’autres plus récentes. (il y aura quelques petites pépites …) J’aime être aussi parfois décalée dans mes sujets (pour les lecteurs qui me connaissent bien ils ne seront guère étonné)
Durant ces petites vacances j’ai tourné quelques petites vidéos pour montrer à mes lecteurs étrangers (et qui sont nombreux) des vues de Paris « qui bougent ». Des vues où vous verrez Paris vide ou presque de toute circulation. et même de gens. Ces petites vidéos n’ont pas pour but d’être des grands films (rire) mais serviront simplement à montrer différemment Paris. Parfois (je devrais me procurer une carte mémoire plus « vorace ») le petit film s’arrête net, ce qui signifie malheureusement pour moi que la carte mémoire est pleine)
vous pouvez mettre le son et entendre donc ma voix – que je n’aime absolument pas … (rires)
Nous voiçi à la fin de cette bien longue publication sur l’exposition Enfers et Fantômes d’Asie qui s’est déroulée cet été au musée du Quai Branly Jacques Chirac.
Pour cette dernière publication, je vous laisse sur quelques photographies d’ambiance
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Vers la fin de l’exposition, au moment de sortir (ou presque), après avoir vu des extraits de films Thaïlandais , dans un petit recoin, SI l’on se retourne on tombe nez à nez avec une très charmante jeune fille …
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C’est sur ces deux photographies que je vous laisse.
Les informations que je vous ai données ont été prises pour la majorité des panneaux didactiques de l’exposition elle même et également sur des dites internet divers.
J’espère que ces publications tardives sur l’exposition vous auront plues et que vous ne ferez pas de cauchemars 😀
Esprits du monde souterrain : masques et costumes de Phi Ta Khon
A Dan Sai (province de Loei, nord-est de la ThaIlande, les danses masquées de Phi Ta Khon incarnent la venue des esprits du sol au début de la saison des pluies. L’expression farouche de ces esprits renforce leur fonction de gardien des richesses de la terre et indique leur proximité avec les enfers bouddhiques souterrains. La parade des Phi Ta Khon donne lieu à une grande fête de trois jours (Bou Louang) dirigée par le médium de la ville. Elle associe bouddhisme, culte des esprits et rites agraires de fertilité.
Après l’appel des Phi Ta Khon par le médium, la fête célèbre la dernière vie antérieure du Bouddah (Bou Phra Vèt) et se termine par un lancer de fusées destinées à appeler la pluie (Boun Bang Fay).
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Le spectre prédateur : Phi Krasü
Séduisante demoiselle durant la journée, Krasü se cache derrière les bosquets à la nuit tombée pour se transformer. Des crocs lui poussent tandis que sa tête et ses entrailles s’envolent en quête de nourriture. Phi Krasü est le spectre vorace par excellence. Elle dévore poissons pourris et excréments, ainsi que de petits animaux vivants. les bêtes retrouvées mortes le matin peuvent avoir été victimes de Krasü. Disposer des plantes épineuses devant les maisons la dissuade généralement d’y entrer et de s’emparer des nouveaux-nés, qui sont ses proies favorites.
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Statuette de Phi Krasü
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Manuscrits de l’histoire des Phra Malaï et des dix vies antérieures du Buddha – 2ème moitié du XIXème siècle ps : pour en savoir plus, je vous propose de cliquer sur le lien suivant en vert et en gras ici : Manuscrits
puis de jouer l’ascenseur, vous reconnaîtrez l’image en dessous duquel se trouve le texte explicatif.
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Suite et dernière publication de cette exposition, d’ici quelques jours.
En attendant, merci de la visite et … n’oubliez pas le guide 😀
Nous voilà à nouveau présents après une bien longue absence, pour la suite de la publication sur mes visites à cette exposition extraordinaire qu’a été Enfers et Fantômes d’Asie, à Paris, au musée du Quai Branly Jacques Chirac.
Autre pays, autres coutumes. Et si nous en prenions connaissance ?
Amulettes Thaï Les pouvoirs des moines sont concentrés par ces amulettes . Les moines les créent à partir de matériaux tenus secrets et sous différentes formes : cachets bouddhiques en terre cuite, diagrammes magiques gravés sur feuille d’or, effigies d’animaux mythiques. Certaines amulette speuvent prendre une forme de foetus qui renferment un esprit « ange gardien » que son propriétaire est tenu d’adopter.
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Phi Pret
Dans le bouddhisme, renaître sous la forme d’un damné famélique (Phi Pret) est la dernière et la plus misérable des formes de réincarnation. Yama, le juge des enfers a condamné ces créatures difformes à souffrir de la faim en conséquence de leurs mauvaises action passées. Selon la croyance populaire, l’âme d’un défunt peut aussi se changer en Phi Pret si le rituel funéraire et les offrandes de nourriture ne sont pas respectés.
Le Traité des Trois Mondes décrit le corps mutilé de ces créatures à la bouche « petite comme le chas d’une aiguille » qui les empêche de se nourrir. Elles n’absorbent d’ailleurs que la fumée qui se dégage des aliments et apprécient surtout les plats fumants cuits à la vapeur.
Comme les Phi Pret résident dans le premier enfer , juste en dessous du monde des humains , ils errent parfois parmi le monde des vivants.
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Après s’être enrichi dans le commerce des amulettes et des tatouages, ces deux moines bouddhistes sont tombés dans les enfers. Ils se battent sous la forme de damnés faméliques. Anupong Chantorm utilise les monstres des enfers pour critiquer les dérives commerciales de la religion contemporaine, notamment la vente des amulettes. La peinture est réalisée sur un assemblage de robes monastiques.
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NANG NAK le fantôme sentimental
Mademoiselle Nak (Nang Nak) est le fantôme le plus célèbre de Thaïlande. Son histoire, entre fiction et réalité, se passe au XIXème siècle, à Phakanong, aujourd’hui quartier de Bangkok.
Nak meurt en donnant naissance à son fils, peu après le départ à la guerre de son mari,Mak. De retour chez lui Mak retrouve son épouse et son enfant mais ignore que ceux-ci ne sont que des fantômes. Une succession de faits étrange le conduit à admettre bientôt la réalité et à prendre conscience du danger que représente l’âme tourmentée de Nak.
Depuis sa première version muette en 1930, ce récit a inspiré plusieurs films. Son succès au cinéma, et plus particulièrement celui de l’adaptation réalisée en 1999 par Nonzee Nimibutr (voir plus bas le lien du film) à contribué à élever Nak au rang de divinité locale.
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Ou si vous préférez cliquer sue le lien en vert et en gras qui vous mènera à la chaîne youtube qui le diffuse : NANG NAK
Suite de la publication Thaïlande de cette exposition, d’ici quelques jours.
En attendant, merci de la visite et … n’oubliez pas le guide 😀
Cortège funéraire
Cette maquette a été réalisée pour l’exposition coloniale de 1931
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en terme d’explication vous n’aurez rien, car je n’ai rien, tout simplement.
Cette maquette se trouvait dans une vitrine avec un autel à tablette d’ancêtre (Chine) et de papiers funéraires à brûler (Thaïlande)
Songdi Wang, roi du troisième enfer (1517 – en fonte de fer)
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Les rois-juge des enfers sont vêtus à la manière de magistrats de l’époque médiévale. Ils président des cours de justice où comparaissent les morts selon la nature des délits qu’ils ont commis durant leur existence
Le pendu, septième vénérable assistant du roi des enfers
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Epée d’exorcisme (métal et fil de coton)
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les armes de l’exorcisme : les prêtres taoïstes maîtrisaient les vampires grâce à des charmes en papier, des sabres en sapèques, des miroirs et des diagrammes magiques. Les symboles du yin et du yang, e riz gluant et le saké repoussent les jiangshi, à l’instar des gousses d’ail et des crucifix utilisés en Occident. Généralement les objets associés à la pureté, à la fertilité et à l’harmonie universelle sont de nature à chasser les esprits néfastes.
Justement parlons en ds prêtres taoïstes ou plutôt, regardons leurs costumes
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Ces costumes sont portés lors de grandes cérémonies
Costume de gauche : décor brodé des divinités de palais et de montagnes est un résumé de l’univers. Sur la coiffe, les étoiles de la Grande Ourse forment un lotus doré
Costume de droite : le décor en broderie représente le symbole du Tao (énergie universelle) entouré de huit trigrammes du « Classique des mutations ».
Vampires sauteurs
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Bouchez vous le nez si vous les croisez.
Dents acérées, ils sont vêtus de costumes de mandarins et avancent comme des somnambules les bras tendus devant eux.
Revenons, le temps d’une photographie sur la suite de mes visites à l’exposition Enfers et Fantômes d’Asie, qui se termine d’ci deux jours.
Aujourd’hui nous serons au Cambodge avec Bodhisattva Vajrapani
Statue en grès de la deuxième moitié du xème siècle
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Dans le courant du Xème siècle, les développements du Bouddhisme du Grand Véhicule ou mahayana (qui sera remplacé par le theravara à la fin de la période angkorienne) conduisent les sculpteurs khmers à représenter certaines entités bouddhiques , tel ce « porteur de foudre » à la façon de démons (asura)
Il est une région, située à la pointe sud de Honshu où il y a eu une bataille maritime. Cela s’est passé au XIIème siècle, une bataille entre deux clans.
Dans cette région, des carapaces de crabe sont peintes et gardées dans les maisons en signe de protection . On pense que l’esprit d’un samouraï noyé habite cette carapace.
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Tsuba (garde de sabre)
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Pour en savoir plus sur les tsubas, je vous propose de cliquer sur le lien en vert et en gras ici : tsuba
Yurei
Nom générique servant à désigner les fantômes de la tradition japonaise
Dans la croyance populaire japonaise, la mort d’une personne et la disparition de son enveloppe charnelle ne signifie pas nécessairement la montée au paradis.
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Un clic sur le lien en vert et en gras vous en apprendra plus : yurei
L’horreur, l’épouvante se trouve également dans les BD .
Hideshi Hino – Hell Baby
Ici se trouve une planche originale de Hell Baby de Hideshi Hino
Hideshi Hino est né en Chine de parents fuyant les événements d’après guerre. Il est retourné au Japon, s’intéresse pour le dessin et au lycée opte pour le métier de mangaka.
Alors ; Hell Baby sont des de jumeaux nés dans une nuit sombre et orageuse à Tokyo : un démoniaque assoiffé de sans, une fille infernale. Abandonné dans une décharge dans un sac en plastique, Hell Baby meurt, mais est ramené à la vie par une lumière mystérieuse . Hell Baby se bat pour la survie parmi les animaux de la décharge cherchant à se venger parmi les gens normaux de Tokyo.
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Shigeru Mizuki
De son vrai nom Shigeru Mura est également un auteur de mangaka . Il est d’ailleurs un des fondateurs du manga d’horreur. Il se spécialise dans des histoires de monstres et de fantômes japonais.
Il est mort le 30 novembre 2015
Ici un article qui relate son décès (clic sur le lien en vert et en gras) : Shigeru Mizuki