
3 273/365 – Paris le patineur du Trocadéro the skater of the Trocadero

La photographie date de l’année dernière, au moment d’un « déconfinement », alors que Paris était encore endormie.
Située sur la Place du Trocadéro, la statue équestre du Maréchal Foch est l’œuvre de deux sculpteurs ; Robert Wiérick et Raymond Martin (1910-1992) . Elle est en bronze. Commandée en 1939, elle n’a pas pu être terminée à cause de la guerre et le sculpteur Wiérick étant mort le 7 mars 1944, c’est Raymond Martin qui la termine et la statue qui est installée en 1951.
Le Maréchal Foch est représenté tête nue, ce qui a beaucoup choqué à l’époque l’Etat Major mais la raison est la suivante ; avec le port du képi, son air décidé n’aurait pas été suffisamment visible.
Pour en savoir un petit peu plus sur lui, clic sure les liens suivants en vert et en gras Maréchal Foch
Société historique d’Auteuil et de Passy
Vous trouverez la statue Place du Trocadéro
Pour s’y rendre , prendre le métro 6 ou 9 ou les bus 32 – 63
Petite visite guidée.
Vous me suivez, tels des promeneurs parisiens qui aiment arpenter les rues de la capitale pour voir Paris autrement ?
Je sors du métro Trocadéro pour arrive sur la place du Trocadéro.
Face à moi côté gauche se trouve le Théâtre National de Chaillot et sur la droite vous verrez le musée National de la Marine de Paris et le musée de l’Homme.
Au centre le Palais de Chaillot qui est un grand ensemble de musées et esplanade.
Nous avons là une tres belle vue vers l’esplanade du Trocadéro, les jardins du Trocadéro et la tour Eiffel qui se trouve de l’autre côté du pont de l’Iena
Peu de circulation, un pur bonheur et … j’en profite
Voilà pourquoi je tenais tant à profiter d’un Paris encore relativement vide de circulation, de bouchons et de klaxonnements , au moment du déconfinement.
QUE du plaisir 😀
Diaporama : 3 photographies
Traverser en dehors des passages cloutés là, maintenant …. relèverait du suicide ….
1 juin 2020, j’aurais bien aimé que les herbes soient plus hautes encore, pour accentuer cet effet de la nature qui reprend ses droits, en pleine ville
Je me demande ce qu’en penserait Foch assis sur son fidèle destrier….
Je vous disais dernièrement que lorsque je partais ainsi en promenade photo , sans idée préconçue que celle de me faire plaisir, je me positionnais parfois quelque part et attendais qu’il se passe quelque chose
Parfois, il ne faut pas attendre bien longtemps
En temps normal, ces deux jeunes filles n’auraient tout simplement pas pu faire ce genre de chose à cet endroit précis.
ps : une dizaine de mètres plus loin une camionnette de police se trouvait garée, face à l’esplanade du Trocadéro. Les jeunes filles se sont arrêtées presque face à eux ….. pour continuer leur chemin sur un endroit bien plus sécurisés pour elles.
Au mois d’août ou septembre dernier je me suis rendue au jardin de Bagatelle et y ai rencontré plein de paonneaux avec leur mère. Je n’étais munie que de mon petit Nikon coolpix 31 mais il possède une caméra vidéo .
Il faut la découvrir … presque par hasard 😀
Un petit peu d’histoire
De cette Abbaye fondée en 1245 il ne reste que quelques vestiges ici dans les jardins de Bagatelle.
Il y avait un grand domaine qui comprenait un château, une abbaye, un moulin …
Ce domaine , situé sur un massif de marécage était couvert de bois . Le bois de Boulogne (appelé anciennement forêt de Rouvray). Cette partie du bois était proche du village des Menus. Cette partie du bois n’était pas un endroit fréquentable et était surtout connue pour être un réel coupe gorge, car mal fréquentée. Il y avait également beaucoup de crimes qui y étaient perpétrés.
L’abbaye de Longchamp fut un lieux de promenade très prisés au XVIIIème siècle.
Pour en savoir plus sur l’histoire du domaine de Longchamp, n’hésitez pas à cliquer sur le lien suivant en vert et en fras : >>> domaine de Longchamp
Sur le site de la BNF j’ai lu ceci ; » Abbaye de Clarisses fondée en 1255 par la bienheureuse Isabelle de France, soeur de aint-Louis, avec des religieuses venues de Reims, elles-même arrivées d’Assise. En 1263, le Pape Urbain IV approuva les constitutions de Longchamp, lui autorisant même la possession de biens et revenus : cette dérogation fut à l’origine de la branche des Clarisses Urbanistes.
L’abbaye fut fermée en 1790 et démolie en 1792. »
En fait ; en 1792 les religieuses furent expulsées et les bâtiments furent vendus.
L’Abbaye, elle, fut détruite en 1795 et le moulin de Longchamp fut conservé et resta en activité jusqu’en 1809
ps : les informations sont difficiles à avoir sur les différents sites officiels ou non. Mais le moulin de Longchamp, le moulin actuel que l’on voit sur le site de l’hippodrome de Longchamp (qui vient d’être réouvert) est en pierre. Alors que le moulin d’origine lui … était en bois.
Ces deux liens suivants , en vert et en gras, viendront compléter votre curiosité.
Isabelle de France, soeur de Saint Louis : la Vierge savante
Isabelle de France et l’Abbaye de Longchamp
Des vestiges se trouvant dans les jardins de Bagatelle, il ne reste pas grand chose. On peut passer sous un porche et sur le côté se trouve encore une partie soutenue par des etais, avec une fort belle grille en fer forgé. (je n’ai pas pu la photographier en entier car il y a de ce côté un grillage ).
Merci de la visite
N’oubliez pas le guide 😉
Pour vous y rendre en transport en commun de Paris :
Le plus simple est de rejoindre la Porte Maillot par le Métro de la ligne 1 (la jaune), puis de prendre le bus n° 244 et de descendre quelques arrêts plus loin à l’arrêt Bagatelle-Pré Catelan