Il y a bien longtemps, Jean Pierre aimait venir passer ses vacances, tout nu, en famille, dans un endroit charmant.
Urban Exploration
3 615/365 – URBEX Usine Complex
Hier je pars tôt le matin, mon sac sur le dos et mon petit pocket coolpix dans la poche.
Je veux me promener, marcher et laisser mon esprit penser positivement.
Descendant dans une gare … quelque part en France je bois une bonne rasade (il fait très chaud déjà) et je commence mon excursion. J’espère que la tendinite que j’ai à l’épaule gauche, depuis quatre mois se montrera calme.
Je marche, je marche, je marche lorsque soudain « oh p….n de bonne mère ! Je suis bénie des Dieux ….. mon 1er site industriel
J’ai pas loin de 10 kilomètres dans les pattes et j’ai vraiment mal aux jambes et aux pieds.
De retour en train, je laisse mon regard se promener sur le paysage que je traverse lorsque … oh my Gode … une usine ( que l’on est en train de démolir, certes), mais visitable .
Peut-être que j’irai … avant la fin des vacances.
3 346/365 – L’usine des deux ours (1) – Urbex
Parfois il n’y a pas d’histoire …. aujourd’hui, c’est « parfois » 😀
L’histoire viendra plus tard ; dans quelques semaines ou quelques mois ….


Entièrement murée, il y a a présence de gardiens … oui au pluriel ….
Vouée à une démolition tres proche >>> et ce n’est pas de l’intox (pour ma grande amie … 😀 )
3 336/365 – Ferme fouillée de Louis – Urbex
Découverte en 2015 un soir d’été bien chaud mais superbement beau.

Sur le site qui est gigantesque, des fouilles ont été entreprises et c’est ainsi que l’on a pu découvrir des vestiges (comme un théâtre antique, une nécropole etc …). Des pièces de monnaie, comme des bijoux et des céramiques ont également été découvert en nombre. Toute une partie de cette découverte a depuis été recouvert par des routes.
Cette ferme qui était au départ une grange, a été batie sur les vestiges d’une cité et faisait partie d’une Abbaye cistercienne située à plusieurs kilomètres de là. Le fief faisait 300 arpents.
Durant la période d’après guerre la ferme fut victime d’un incendie. La grande majorité de la ferme est détruite. Seuls les bâtiments d’habitation restèrent en état. Durant les années 60 le bâtiment fut abandonné.
En quelques dizaines d’années à peine, après les nombreux passages de récupérateurs de matériaux (appelons cela des voleurs ….) les bâtiments sont complètement en ruine laissant près de deux mille ans d’histoire s’écrouler.
3 324/365 – Maison de vacance – Urbex
L’exploration urbaine, c’est parfois une énorme (mauvaise) surprise à l’arrivée.
Qui veut jouer , en accèpte les règles 😀
Cela fait déjà quelques années que je l’avais découverte et ce n’est qu’il y a peu que j’ai pris le temps d’aller voir.

Mais avant ; voiçi l’histoire (avec beaucoup de mots 😉 )
Cette demeure fut habitée par une famille nombreuse, très très nombreuse. Beaucoup d’enfants, des petits enfants même. Cela grouillait à tous les étages du bâtiment.
Un jour, pour que deux des enfants de cette grande famille puissent échapper à l’arrestation , le patriarche décida d’aller les cacher dans les montagnes touffues du pays des eaux profondes. On n’entendit plus parler des deux enfants.
Les années passèrent, les parents moururent. Les enfants et petits enfants qui restaient purent se libérer de cette emprise que les patriarches avaient sur eux. Détestant cet endroit ils quittèrent toutes et tous la propriété pour aller s’établir aux quatre coins du monde.
La propriété fut laissée à l’abandon, la nature commenca à reprendre ses droits. Cela dura 50 ans, le temps que l’Etat recherche un membre de la famille. N’ayant pas eu de résultat , l’Etat pu prendre possession du bien et le transforma en centre de vacance où les gens pouvaient venir y passer une journée de detente au bord de la plage et prendre un pique nique ou encore y rester quelques jours et profiter d’une thalassothérapie et de la piscine intérieure.
Puis il y eu un incendie. Des travaux de restauration furent entrepris. Il y eut un deuxième incendie, plus sérieux et qui sonna le glas de cet établissement.

Passons à la visite. Visite qui fut courte.
Cet endroit est à l’état de ruine, l’incendie récent qui a eu lieu (et ce n’est pas de l’intox) l’a laissé dans un état qui le rend dangereux, vraiment. Ma visite n’a duré que dans une partie restreinte du bâtiment et j’en ai fait le tour rapidement.
Je n’ai même pas sorti l’artillerie lourde et n’ai utilisé que mon petit appareil de poche pour quelques tirs rapides.
Quelques rares détails des éléments de décoration que l’on peut encore voir tout autour de la piscine.

Un jardin complètement en friche

Un intérieur architecturellement particulier . Une chose m’a marquée durant la visite ; c’est l’odeur pestilentielle qui y règne. Non à cause de l’incendie récent …. mais ; la piscine est remplie depuis des années de déchets en tout genre, des grosses branches d’arbres y flottent également, Dieu sait « ce » qu’il peut y avoir au fond (des animaux morts peut-être ?). Du côté des cabines et des cabinets de toilette , l’odeur est encore plus forte.

Après 10 minutes je suis ressortie et n’ai ressenti aucune, mais absolument aucune émotion lors de ma visite.
J’ai alors fait le tour de l’ensemble et parlé aux ouvriers présents. C’est eux qui m’ont appris l’incendie récent et aussi la décision de démolition de l’ensemble.
3 318/365 – Prieuré qu’est bien caché Urbex

Exploration faite en 2013 ou 14
C’est au cours d’une très longue journée d’exploration, que je pars à la découverte de ce prieuré.
On m’avait dit qu’il était très bien caché … en tout cas il porte bien le nom que je lui ai attribué 😉
Il m’a falu une longue marche sur la route puis en forêt, traverser une végétation dense et touffue, faire face à une meute de loups affamés, trucider écarter des bandits de grand chemin. Bref, ce fut une véritable épopée lorsque je me suis trouvée face à ce qui a pu être un mur d’enceinte.
Je me suis dit :yep, j’y arrive.
Presqqu’entièrement caché sous la végétation dense de l’environnement il m’est au premier abbord difficile d’imaginner les vestiges de l’ensemble.
La carte mémoire de mon Canon étant pleine, je ressors mon petit appareil photo de poche mais … – et j’en ris encore -, je n’ai pu faire que quelques tirs avant que la carte mémoire de ce petit pocket récalcitrant ne déclare forfait, elle aussi – . La qualité des photographies , ajouté à la pénombre due aux broussailles, s’en ressent beaucoup.
Les propriétaires utilisent leur terrain pour y chasser et laissent la ruine des vestiges du Prieuré en « état ».
Les élus de la communes tentent de faire classer l’abbaye au titre des Monuments Historiques.
Si en 1995 encore le toit de du Prieuré couvrait encore l’entièreté du bâtiment de ses tuiles, 18 ans plus tard, l’année de ma visite, celui-ci laisse voir des trous béants et le lierre a envahi presque l’entièreté du bâtiment.
Depuis, les poutres qui soutiennent l’ensemble ont commencé à pourrir. Lorsque celles-ci seront complètement pourries, le toit (ou ce qu’il en reste) s’effondrera et les voûtes avec.
Pour la petite histoire ; le domaine sur lequel est construit ce prieuré à appartenu à Louis XVI en 1783 .
J’ai donc fait le tour de ces vestiges et y ai vu sous la chapelle une cave voûtée en plein cintre de près de 20 mètres de long sur 4,5 mètres de large.
Victime du vandalisme comme trop de ruines, ses jours seront désormais bien meilleurs.
Ce pur joyau historique et religieux du XIIème siècle , grâce à une association, a été inscrite aux Monuments Historiques et le Maire de la commune s’est porté garant de sa restauration en y participant financièrement
Les broussailles qui l’entouraient ne sont plus qu’un vieux souvenir et nous pourrons la retrouver dans toute sa splendeur d’ici quelques années 😀
3 293/365 – La dernière danse Urbex (3)

Dernier étage, une porte entrouverte et un soleil brûlant nous attendent pour continuer l’exploration.
J’étais loin d’imaginer, avant de passer cette porte, la vue que j’allais avoir.
Et celle-ci est d’une splendeur incroyable.
Comme les gens devaient se sentir bien ici attablés devant un bon repas ou encore déambulant entre celles-ci , un barbecue ou encore un buffet géant.
On peut encore imaginer sur cette terrasse du dernier étage -plus petite que sa voisine du dessous- ,
des petites tables rondes en fer peintes en blanc avec leurs chaises assorties.
Des deux terrasses l’on avait une vue splendide avec le regard qui portait au loin.


Il y a quelques mois à peine, cette barrière en bois tenait encore debout

De l’autre côté, en longeant la barrière en bois on a vue sur un des autres bâtiments que comporte l’ensemble, complètement fermé celui-là …
Des cheminées gigantesques servant aux différents fourneaux, barbecues et cheminées probablement.

Un petit tour dans les caves ? 😀
C’est hébétée que j’y suis arrivée, je n’étais pas ivre mais puréeeeeeee je n’avais pas assez de mains et de doigts pour compter tous les casiers géants qui ont contenu du vin .
Et du bon vin ; Bouzy, Morgon, Chateau Latour etc …
Ah ca, des Chateaux Latour il en restait pas mal mais … toutes vides elles étaient les bouteilles.
Ce que les squatters ou autres « recuperateurs » on pu venir s’y ennivrer ici !
Je ne compte pas le nombre de cadavres ….
Un dernier tour rapide de l’ensemble , la découverte d’un réfrigérateur électrique avec sa lourde porte en bois, des débris de pierrailles (car de ce côté il y a eu le feu) et un acces à la petite maison attenante à cette partie du bâtiment et où il n’y a f’anchement rien de tres intéressant .
Il y a la troisième partie à explorer mais …. les portes de celle-ci resteront closes 😀

Pas de photographies de la façade extérieurecôté rue ….. 😉
Nous repartons, non sans avoir foutu la trouille de leur vie à trois jeunes ados en manque de sensation forte qui, ayant entendu des gens (c’était nous deux), se sont enfuis, les jambes pendues à leur cou 😀
Un dernier regard avant de terminer l’explo qui fut pour ma part ce que j’en attendais avec en prime, une nouvelle rencontre.

ps : une petite parenthèse pour une personne qui se reconnaîtra et qui aime à dire que chez moi il y a trop de blabla.
>> Qu’elle continue à braire … cela lui va SI bien 😀
3 291/365 – La dernière danse Urbex (2)
Que de verres contenant des grands crus classés, de la bière, de la limonade ou simplement de l’eau ; levés et bus.
Que de mains se frôlant.
Que de jupes virevoltant.
Que de mots sussurés à l’oreille.
Que de rendez-vous galants donnés.
Que de musiques entendues et de couples aimant danser.
Que de joie, de rires et de bonne humeur.
Une dernière danse et les portes se ferment … une ultime fois.
La dernière danse

Je commence mon exploration par le sous sol. C’est vraiment gigantesque et encore je me trouve sous un seul des plusieurs bâtiments que compose l’ensemble de la structure.
Mais je ressors au niveau de la rue. Une « passante » sac au dos, me croise puis, reviens sur ses pas et entame la conversation : vous faites de l’urbex ?
Je la regarde et crois la reconnaître sous sa casquette, ses lunettes, cette jovialité qui semble l’habiter.
L’ayant reconnue et sachant qu’elle est une exploratrice dans l’âme je lui réponds d’emblée oui.
…. aurais-je un ou des signes particuliers qui t’ont fait penser que je pratiquais l’explotration ?
Un regard vers ma tenue a été sa réponse.
Au fait tu es bien xxxxxx ?
Oui, oui me dit elle
Je suis Yoshimi.
Ahhh c’est donc toi ?
Nous décidons de faire l’explo ensemble.
L’endroit a été tagué, squatté, il y a eu le feu aussi.
Que vais-je trouber à l’étage (qui est en fait le rez-de-chaussée) une fois les escaliers empruntés ?
Je décide de commencer à travailler avec mon petit Nikon coolpix 31, je sortirai mon gros boitier plus tard.
Ahhhh le voilà ce fameux escalier. Il est gigantesque et monte dans un puits de lumière, de chaque côté d’une structure en métal qui trône en son centre. Les marches sont en bois, la couleur bleu ciel des rambardes s’écaille.

En levant la tête j’appercois la charpente en bois de belle facture en excellent état encore.
D’en haut le contre jour ne me permet pas de faire des merveilles mais on peut quand même avoir un bon apperçu de l’ensemble qui s’offre à la vue.
Beaucoup de graffs, sur les murs, sur le sol en marbre aussi …
La cheminée, gigantesque elle aussi en est remplie de ces graffs, on ne la voit même presque plus. Il n’y a plus rien dans les étages mis à part la cheminée, et un monte charge.
Avant de sortir sur la terrasse et d’admirer en toute sécurité la vue que l’on a d’en haut, je sors mon Canon pour quelques prises de vue en noir et blanc de cet escalier sur lequel on ne peut manquer de flasher ..

Nous sortirons « en terrasse » lors de la prochaine publication 😀
3 284/365 – La dernière danse – Urbex
3 281/365 – Chateau qu’esttoutseul – Urbex
Si l’on fait attention et qu’on tend l’oreille, on entendra encore les hurlements de ces filles, devenues mères trop tôt et que les bonnes soeurs forcaient à gaver leurs mômes de tablettes de chocolat périmées.

Obligées de rester enfermées dans l’enceinte du chateau par les bonnes soeurs, ne pouvant pas approcher un homme à moins de cent pas, la nuit, ces mêmes filles se faufilaient hors du château pour aller danser dans les bals que le Duc donnait non loin de là et où paraît il on aimait à s’encanailler jusqu’à l’aube.

Ce château s’est tres fort dégradé en quelques années.
Il y avait une superbe structure en métal au centre de la bâtisse. Elle supportait une verrière. Cette structure est maintenant en piteux état et pour ce qu’il en reste tient par le miracle du Saint Esprit.
S’y aventurer pour aller aux étages releve de l’inconscience.
La visite ne fut pas très longue. Je n’ai sorti que mon petit Nikon Coolpix 31, des gamins s’amusant à jeter des pierres et briques du 2ème étage, j’ai fait rapidement le tour, laissant mon Canon dans le sac.
Je ne conseillerais à êrsonne d’emprunter les escaliers intérieurs ou du moins … ce qu’il en reste.
C’est être inconscient également, pour le simple fait de prendre quelques photos (comme on le voit sur les pages d’explorateurs -même « connus » ) , d’emprunter ce qu’il reste d’escalier, pour monter aux étages et avoir des vues que personne n’a.
Pour ma part, j’ai « tendu le bras » pour montrer l’état.
C’est par ces escaliers que l’on accédait aux deux tours latérales du château.
Pas grand détails qui restent à l’intérieur
Le plafond de ce qui a du être une petite chapelle.
QUelques vues de l’intérieur qui ne portent pas un tres grand intérêt. Parquets, boiseries, cheminées ayant été « récupérées » depuis bien longtemps.
Ce château n’est pas si vieux que cela. Et cela fait de la peine de savoir qu’en si peu de temps apres son abandon le temps a très vite fait son oeuvre. Cela ne fait même pas 50 ans qu’il a été abandonné.
Une tres grosse batisse ordonnée autour d’une cour intérieure carrée qui plus tard se voit recouverte d’une tres grande verrière.
Au rez-de-chaussée se trouvait une salle de garde avec une somptueuse cheminée d’un tres bel effet et un gigantesque escalier en bois à vis. (que l’on peut voir sur la dernière photo publiée ici même).
Il y a eu des écuries qui plus tars sont devenues des garages. Et quelque part dans le parc du château se trouvaient (s’y trouvent elles encore sous les broussailles ? ) 4 grandes satues représentant chacune une saison de l’année ainsi que 2 guerriers.
Durant les 50 premières années de sa courte vie la bâtisse a vu passer tout le Paris des arts et de la finance. Etrangement, c’est le Ministère des Finances qui en fut le dernier proprietaire (avant son abandon).
Au moment de la 1ère guerre mondiale la propriété est vendue et morcelées en plusieurs terrains.
C’est à la fin des années 1970 et suite à un incendie, que le dernier étage s’ecroule et que sa décrépitude s’accélère à grande vitesse.
J’ai récemment vu une photographie dqui date de 2011 où l’on voit encore une grande partie de la toiture , toute pointue, recouverte d’une partie de ses éléments de protection. Juste à côté une énorme cheminée (encore entière en 2011) qui en hauteur dépassait celle de la toiture, une 2ème cheminée moins large mais tout aussi haute et elle aussi sans dégât (en 2011) trônait encore à un autre angle de la demeure.
Une cave. Enfin, je devrais dire quelques caves avec un carrelage à damier rouge et blanc, en relativement bon état que les « récupérateurs » n’ont pas du juger utile de venir voler.

Un questionnement cependant concernant ces « arches extérieures ». Cela ne me semble pas avoir été un cloïtre … lorsque j’ai fait le tour du château je n’ai pas vu quelque indice qui aie pu m’indiquer un chemin de ronde ou de promenade .

Une imposante bâtisse tout de même, et qui a du être jolie dans son passé.

Lorsque je suis sortie de l’enceinte, j’étais en train de cueillir des fraises des bois lorsque j’entends des voix : Madame, madaaame. Je me retourne vers le château pour être effarée de voir des gamins de même pas 14 ans, assis au tout dernier étage les jambes dans le vide ……
Trouvée ce matin sur internet, une photographie ancienne de l’intérieur du château, avec des escaliers d’une splendeur pas possible – j’ai volontairement legerement pixellisé l’image – .
le Château questtouseul ; vous vous doutez bien que ce n’est pas son vrai nom.
Mais l’origine de son vrai nom remonte au temps où les riches bourgeois se faisaient contruire dans les bois ou du moins en dehors des villes, de grosses demeures.
Il faudrait que j’y revienne un jour, pour photographier les détails extérieurs des facades ou du moins, ce qu’il en reste et ce, avant que le château ne s’écroule … ce qui ne saurait tarder.
Rendez-vous compte : en moins de 50 ans, tout un étage s’est déjà écroulé !