
Des gros tas de sable, des pelles mécaniques, des camions, des bennes, des bouts de bois.
C’est chouette non, pour jouer avec le sable ? 😉
Après cet arrêt à l’Eglise St François Xavier, je continue à longer le Boulevard des Invalides pour passer devant un collège.lycée situé dans un quartier plutôt cossu de la capitale , le Lycée Victor Duruy.
Il faisait partie d’un hôtel du Faubourg Saint Germain (à l’origine), cet hôtel est actuellement le Musée Rodin, situé à côté du Lycée Victor Duruy.
1820 : une ocngragation religieuse prend possession de l’hôtel
1830/35 : construction de la ferme de Babylone
1855/60 : un couvent et deux chapelles sont construits à l’emplacement de l’ancien potager
la loi du 7 juillet 1904 : suppression des congrégations enseignantes. Les maisons d’éducation sont fermées.
1911 : l’Etat acquiert la propriété
8 octobre 1912 : l’ancien couvent devient un lycée pour jeunes filles et internat qui jusque 1954 a abrité des classes.
Première guerre mondiale : les bâtiments sont occupés par les quartiers du général Galliéni
1960 : suppression des classes enfantines mixtes
fin 1980 : début du grand chantier de rénovation du lycée
1996 : fin du chantier de rénovation
C’est dans l’avenue de Tourville que je m’engage. A l’angle de cette rue et de celui du Boulevard des Invalides se trouve l’ office National des anciens combattants et des victimes de guerre, qui se trouve dans l’enceinte des Invalides. Son entrée se situe au niveau du n° 6 du Boulevard des Invalides.
Pour en savoir plus, un clic sur le lien en gras ci apres : >>> Office National des anciens combattants et des victimes de guerre
En face de l’avenue de Tourville, la place Vauban avec la statue du maréchal Galliéni
Chaque année lors de la fête Nationale Française le 14 juillet, j’aimais me rendre sur place et au musée de l’armée . Assister aux festivités qui se déroulaient sur l’Esplanade des Invalides, aller voir de plus près les chars, les tanks, les véhicules divers de l’armée, les hélicoptères.
J’aimais également (et c’etait gratuit ce jour là, visiter le musée de l’armée. Aller dire bonjour à Vizir le cheval blanc de Napoléon -il a été depuis remis en meilleur état de conservation- … il est vraiment petit et ressemble plus à un grand poney un peu famélique qu’ à un petit cheval.
Vizir est le dernier cheval de Napoléon. C’est un étalon, cadeau d’un sultan Ottoman fait à Napoléon en 1802 qui est marqué d’un N sur la croupe. Entre 1814 et 1815 il va accompagner Napoléon sur l’ile d’Elbe.
C’est Léon de Chanlaire qui recueille Vizir dans les écuries impériales alors que Napoléon est en train de mourir en exil sur lîle de Ste Hélène.
En 1826, cinq ans après la mort de Napoléon, c’est au tour de Vizir de décéder, à l’âge plus que respectable de 33 ans !
Vizir est empaillé par Lon qui craint des représailles contre la dépouile du cheval, il le vend à William Clark un anglais qui vit dans le nord de la France. En 1839 celui ci craint également pour la dépuille de Vizir et le fait passer en contrebande en Angleterre. (pour ce faire il a du être désempaillé et sa peau fut alors repliée dans une grosse malle).
En 1843 il est à nouveau rempaillé et exposé.
En 1868, le Musée de l’armée ayant fait une collecte pour le rachat de la dépuille de Vizir, celui-ci rentre en France.
Fin du règne du neveu de Bonaparte. Vizir est relégué au placard et durant plus de 30 ans on n’entendra plus parler de lui.
1905 : il reprend finalement sa place au musée de l’armée à quelques pas de la tombe de son maître.
Le musée de l’armée. Je me dirige vers l’entrée se trouvant Boulevard de la Tour Maubourg que je me decide d’entrer. Des militaires en faction servant de vigiles. Je passe sous les portiques avec mon « arme » dans la main ….. (photographique … ) et en rigole avec les militaires 😀
Nous nous retrouveront dans quelques jours pour la suite.
En attendant, portez vous bien.
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De Vaugirard à Bosquet Grenelle : >>> partie 1
De Vaugirard à Bosquet Grenelle : >>> partie 2
De Vaugirard à Bosquet Grenelle : >>> partie 3
Quittant la place Camille Claudel je continue par la rue du Cherche Midi.
Comme la plupart des rues de Paris elle a porté plusieurs nom et celui qu’elle porte actuellement lui a été donné en 1832.
Quelque part le long de ses 1 175 mètres de long se trouve une plaque (en fait son nom de 1595 gravé dans la pierre) « rue des Vieilles Thuilleries ». Je ne l’ai pas trouvé car je n’ai parcouru que la première centaine de mètres.
Cette rue comporte beaucoup d’immeubles dont la destination a changé mais qui sont des lieux remarquables
Je suis toujours dans le 15 ème arrondissement au Boulevard des Invalides. La frontière avec le 6ème arrondissement est proche, celle du 7ème aussi .
Ce qui m’occupe pour le présent c’est l’architecture des bâtiments que je rencontre.
Comme cet ensemble qui est une voie privée se trouvant sur le Boulevard du Montparnasse mais s’appelant » Square du Croisic » . Des gros immeubles bourgeois où doivent habiter des familles bien aisées propriétaires de leur bien ou alors pouvant se payer des loyers mensuels dont le montant pourrait permettre aux démunis de se payer un an de loyer social (les vrais loyers sociaux bien sur).
Hummmm Boulevard des Invalides … Invalides … dôme des Invalides …
Ca y est Musée de l’armée.
Je vais aller par là bas !
Allez, au pas !!
J’arrive en vue de la station de métro Duroc, passe devant un restaurant Indien et une boutique qui propose des marchandises en tout genre. Des cages à oiseaux et des paniers, des robes font étalage sur le trottoir. Des plats et autres objets de cuisine se trouvent à l’intérieur. Tout cet ensemble hétéroclite donne une joyeuse touche de couleur.
Je marche le long du Boulevard des Invalides et au loin je vois le dôme des Invalides qui brille de tout son éclat. De l’autre côté du trottoir , au niveau du 56 Boulevard des Invalides, se trouve l’ Institut National des jeunes aveugles.
Cet ensemble est gigantesque et occupe tout un bloc.
Plus loin, au iveau du n°40 je m’intéresse à la facade de l’immeuble et à ce très beau Bow window.
Je me trouve pres de l’avenue de Breteuil, la rue de Babylone, l’avenue de Saxe, la rue Oudinot …
De l’Eglise Saint François Xavier clic sur le lien en gras ici pour en savoir beaucoup : >>> Eglise Saint François Xavier
Cette Eglise dont les portes ont été ouvertes aux fidèles le 16 juillet 1874 (uniquement dans la Chapelle de la Sainte Vierge et les 4 Chapelles latérales), est dédiée à Saint François Xavier, patron des Missions.
Au delà, le chantier continue avec la présence d’ouvriers, d’achafaudages, et un curé M.Roquette qui a grande hâte de voir les travaux terminés . Celui-ci fait placer un Autel provisoire pour pouvoir célébrer la messe de Paques le 28 mars 1875 alors que le choeur et le transept sont toujours envahis par les échafaudages.
Fin des années 1878 les crédits alloués par la Ville de Paris sont épuisés , l’année où devaient êtres construites les grandes orgues et les cloches précédemment bénites.
Le 9 mai 1889 M.Roquette décède.
La suite ?
Vous pourez la lire en cliquant sur le lien en gras ici : >>> consécration de l’Eglise Saint François Xavier
Ci dessous un mini diaporama de deux photographies prises de l’autre côté du Boulevard des invalides, vers des détails de l’Eglise Saint François Xavier avec entre autre
* le fronton de la façade qui représente Saint François Xavier qui baptise les habitants de l’ Inde et du Japon, (sculpteur : Gabriel Jules Thomas 1824-1905).
Avant de continuer plus loin le long du Boulevard des Invalides, pour celles ou ceux qui désireraient acheter une automobile ancienne, voiçi une vieille Zastava 750 L
Vous savez où elle se toruve maintenant. Peut-être y est elle encore proposée à la vente ?
On se retrouve d’ici quelques jours pour la suite.
Merci de votre visite 😀
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De Vaugirard à Bosquet Grenelle : >>> partie 1
De Vaugirard à Bosquet Grenelle : >>> partie 2
Juste à côté des bâtiments Administratifs de l’assistance publique de Paris se trouve un gros chantier de désamiantage.
Ce bâtiment fait partie des grands travaux de restauration, d’amélioration, de désamiantage et de modernisation de l’Hopital Necker (constitué de 28 bâtiments). Certains bâtiments seront déruits (ou le sont déjà) , les autres seront progresivement désamiantés, restaurés, modernisés.
Pour plus d’information sur la progression des travaux, un clic sur le lien suivant en gras ici : >>> Hopital Necker enfants malades
Au niveau de l’entrée du métro ligne 12 station Falguière je me trouve face à un tres grand bâtiment intéressant.
Cet ensemble s’appelle la cité Garnier.
Pour la petite histoire … » des imprimeurs qui s’appelaient Garnier ont demandé à un architecte qui s’appelait Madeline, de construire un grand ensemble de logements -en l’occurence, une cité-. C’était en 1936.
Les imprimeurs désiraient une tres grande entrée qui devait être encadrée de deux grands bâtiments avec des angles arrondis. Le bâtiment reliant les deux ensembles devait comporter une grande arche sous immeuble.
Toute la facade du bâtiment est en grès (le grès est auto-nettoyant)
Lorsque je me retourne vers la rue du Cherche Midi, je ne peux que remarquer quelque chose que je dois fixer . Une partie d’un des bâtiments de l’Hopital Necker et un autre dont je ne connais pas la dénomination. Deux bâtiments d’époque et donc d’architecture bien différentes … hummm il y a quelque chose à faire photographiquement ..
Avant de m’engager plus dans la rue du Cherche Midi je reste encore quelques minutes sur la Place Camille Claudel.
Cet arbre n’est pas trop gênant mais après réflexion , si j’avais effectué le cadrage différement en me deplacant sur ma droite, j’aurais certes eu les trois premieres lettre de metropolitain, mais je n’aurais pas eu le kiosque en totalité.
Je tourne donc pour une autre vue, vers la rue de Vaugirard cette fois-ci avec l’arbre quelque part dans mon dos cette fois ci 😀
Une dernière vue vers la rue de Vaugirard .
La rue de Vaugirard est la plus longue rue de Paris. Si vous la parcourez de bout en bout, vous marcherez pendant 4 kilomètres 300 !
Ancienne voie romaine, elle a porté le nom du village qui était sa destnation et se nommait « Vaugirard ».
Nous sommes ici approximativement à son milieu.
Merci de m’avoir accompagnée durant ce petit bout de promenade qui est le deuxième volet. On se retrouve d’ici quelques jours pour la suite 😀
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De Vaugirard à Bosquet Grenelle : >>> partie 1
Nouvelle promenade, effectuée le 8 mars 2017.
Elle comportera 6 ou 7 publications (on marchera donc …)
J’ai décidé de la commencer là. Clic, première prise de vue, une maison d’angle rue Falguière/rue Dulac
Dans le quartier il y a un immeuble en construction, une école pas loin, des bureaux et immeubles d’habitation.
La rue Dulac que je vais emprunter a été créée en 1847 et comme pas mal de noms de rues a vu le nom du sien modifié. Elle fut nommée passage Dulac jusque 1909 et porte le nom de la personne qui a crée la voie. Elle est longue de 127 mètres et large de 11 mètres.
Je commence à la descendre lorsque très vite je ne peux que remarquer au 16 rue Dulac, une petite maison coincée entre deux immeubles et au fond d’une petite cour. Un muret avec des grilles en fer forgé et du lierre qui habille tout cela donne accès à l’ensemble.
Ce n’est pas dénué de charme.
Au bout de la rue j’arrive à la rue de Vaugirard . Avant même de me poser la question ; je vais aller à gauche ou à droite ? Je n’ai pas d’hésitation car j’ai remarqué un immeuble carelé de blanc et surtou, surtout … une petite rue pavée.
Je VEUX aller voir cette petite rue 😀
Et … waoww je suis aux anges. Ce n’est pas une rue mais une impasse, elle est pavée et il n’est pas difficile d’imaginner cette rue comme elle a pu être dans le passé. Dans un même temps j’aime la vue , au delà du portail du fond qui est fermé.
Au fond de l’impasse un grand bâtiment de brique. Je lève la tête pour lire l’inscription se trouvant au dessus des grandes baies vitrées et j’y vois que c’est la sous station électrique Necker.
Alors … sous station éléctrique Necker, recherche internet cela donne les informations suivantes ; cette sous station électrique Necker alimente en courant électrique la partie sud de la ligne 12 du métro (ligne A du Nord-Sud à l’époque -ref carte postale ancienne publiée plus haut- )
Je reviens vers le bâtiment apperçu avant d’emprunter cette impasse. Il s’agit du SAMU de Paris.
Le bâtiment fait angle avec l’avenue de Vaugirard
Un vieux bâtiment, de briques jaunes comme la sous station électrique Necker se situe à côté su Samu de Paris.
Il y a à peu près deux ans, j’avais visité en exploration urbaine un ancien sanatorium, l’architecture des deux ensembles est presque similaire. probablement construits à la même époque.
Envie de revoir l’exploration urbaine du Sanatorium ? Clic sur le lien en gras ici : >>> Sanatorium de Dreux
Situé au 146 rue de Vaugirard, je suis devant le pavillon George et Florence Blumenthal et plus précisément l’administration generale assistance publique de Paris.
En attendant la prochaine promenade qui débutera apres le weekend pascal, un phénix nous accompagnera durant ces trois jours.
Le Phénix vit un temps infini car, dès que son corps commence à décliner, il a la capacité de s’enflammer et de renaître de ses cendres en redevenant un poussin.
J’ai de la chance d’habiter à 10 minutes à peine à pied de la gare Montparnasse et d’être passée plusieurs fois le long de cette voie 24.
L’exposition Harry Potter qui devait se terminer fin janvier a duré jusque la fin du mois de mars.
Après deux ou trois intermèdes, nois voiçi au dernier volet de notre promenade dans le quartier du Marais.
A la sortie de la rue des Ecouffes, je suis revenue sur mes pas du côté de la rue des Francs Bourgeois.
Je tombe nez à nez sur une enseigne « centre culturel Suisse ».
Passée une grille en fer forgée je me trouve dans une petite ruelle complètrment pavée et en plein Moyen Age (hormis les nombreux graffs sur les murs) …..
Oui oui, vous avez bien lu. Moyen-Age 😀
L’impasse des Arbaletriers date du XVème siècle.
Elle fut appelée « Impasse Barbette » et » Allée des Arbalétriers « .
Cette impasse est gorgée de moments glauques, de sexe, d’assassinats. Comme par exemple celui du Duc d’Orléans en 1407.
Celui-ci venait rendre visite à l’Hotel Barbette à Isabelle de Bavière qui aurait été sa maîtresse. C’est le Duc de Bourgogne, Jean sans peur qui le fit assassiner.
Il se dit que cet assassinat serait l’origine de la guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons qui demandèrent de l’Aide aux Anglais et en ont profité pour envahir la France ….
Des deux côtés se trouvent des facades d’Hôtels particuliers datant du XVIIème siècle. On remarquera d’ailleurs sur ces façades, des larges encorbellements recouvrant une partie de la ruelle.
Au moyen-âge cette impasse conduisait vers le centre d’entraïnement des Arbalétriers qui se trouvait au pied de l’enceint Philippe Auguste.
Ci dessous, petit diaporama de vues anciennes, principalement fin 1800/debut 1900 de l’impasse des Arbalétriers.
En sortant de cette impasse (et sur mes deux jambes) je tourne à gauche car au coin de la rue des Francs Bourgeois et de la rue Vieille du Temple se trouve le fameux Hôtel de Barbette (Hôtel Herouet), celui où notre Duc assassiné en 1407 (Duc d’Orléans) allait rendre visite à sa Maîtresse .
Pour la petite histoire de l’Hôtel Hérouet (Hôtel Barbette), la pelle Starck , histore de Paris dit ceci : » Ce charmant petit bâtiment de deux étages au haut comble droit, pourvu d’une élégante tourelle à l’angle de la rue Vieille du Temple et de la rue des Francs Bourgeois, a été construit au début du XVIème siècle par Jean Hérouet, Seigneur de Carrières, Trésorier de France. Sa veuve se remaria avec le neveu du Cardinal de la Balue autrefois emprisonné par Louis XI. Les propriétaires successifs sour l’ancien régime ne sont pas illustres. Dès le XIXème siècle, son rez de chaussée a été dénaturé par le commerce. Grâce à son propriétaire, l’érudit Henry d’Allemagne, il a été classé en 1908. Gravement endommagé dans la nuit du 26 aout 1944 par une bombe il a été restauré sans délicatesse. La tourelle en reste le meilleur souvenir. »
Je rentrais doucement en me dirigeant vers le métro « Saint Paul » lorsque je vis une porte ouverte. Une porte cochère de couleur rouge ouverte sur des pavés. Oh ohhhhh, je jette un regard plus loin et oh putain…. que vois-je ?
J’ai cherché des informations un petit peu partout en rentrant et maintenant jeudi 30 mars en écrivant cet article et je n’ai absolument rien trouvé sur ce que c’était ou du moins ce que c’était ou alors d’où provenaient ceela .
C’est sur ces deux photographies et sur cette enigme que prend fin ma tres longue et riche promenade dans le quartier du Marais.
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Dans le quartier du Marais : >>> partie 1
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BUS : 29
Metro : Saint Paul : 1