Amoureuse de Paris, j'aime aussi l'architecture, les ruines et leurs histoires, l' exploration urbaine (Urbex), les courses de chevaux, la ville, la campagne et la nature, et … je suis très curieuse
Vous êtes prêts ?
Chaussez vous bien, munissez vous si possible d’un bâton et emportez de l’eau et votre téléphone avec vous puis nous partirons ensemble pour une série de 3 courtes vidéos.
Je n’ai pas filmé la montée car elle était fort raide et longue, et cette première vidéo débute à mon arrivée au sommet.
A mon arrivée en Ariège on m’a dit ; va voir les ruines du château là bas en haut, dans les bois. Adorant les châteaux (et surtout leurs ruines) je m’y suis rendue en randonnée, par une très belle après-midi de fin février. J’ai d’abord du marcher jusqu’au petit hameau tout là bas, traverser le petit pont au dessous duquel coule un affluent de la rivière Ariège puis traverser le hameau, arriver à la petite Eglise (deux ou trois messes par an) et me dire ; wellll, va falloir monter maintenant. Munie de mon bâton, j’ai alors emprunté le petit sentier pentu, rocailleux et parfois glissant … qui longe le petit cimetière et deux ou trois terrains avant d’arriver dans le petit bois, le traverser , me dire qu’à l’automne prochain je viendrai ramasser des châtaignes, On m’avait dit que ca montait très fort et tout d’un coup et je puis vous assurer que mon cœur a pas mal morflé , (je me suis sentie mal un moment), mais j’avais déjà fait la moitié de la montée alors j’ai continué en priant que j’arrive en bon état tout en haut. En terme de ruine, il ne reste qu’un pan de mur. Je puis vous en dire ceci : C’est sur les fondations d’un ancien poste de surveillance romain (an XX) qu’a été construit en 1168 le château de Labarre. Il fut détruit par Simon IV de Montfort en 1210 durant la croisade contre les Albigeois. Ce château n’a pas eu une bien longue existence.
Bientôt je vais vous emmener en randonnée là bas .
ruines du Castéla
C’est sur les fondations d’un ancien poste de surveillance romain (an XX) qu’a été construit en 1168 le château de Labarre. Il fut détruit par Simon IV de Montfort en 1210 durant la croisade contre les Albigeois. Ce château n’a pas eu une bien longue existence.
La suite donc plus tard …. en vidéo (3 tournages)
J’y retournerai probablement pour des prises de vues plus recherchées, mais j’irai plus tard . Je commencerai la randonnée par le côté plus facile et non le plus dur (par le hameau et en partant le long du petit cimetière (voir photographie dans mon précédent article)
La publication concernant cette pièce sera courte. La pièce en elle même n’est pas très grande comparativement aux précédentes et le nombre de visiteurs qui s’y presse commence à former un bouchon .
Donc beaucoup de monde, petite pièce, cadrages fait très rapidement.
Des éclairages viennent gêner mais on fera avec.
Quelques ouvrages (aux armoiries de Mesdames) proviennent des bibliothèques de Mesdames de Versailles ou du château de Bellevue.
L’ouvrage ci-dessous est un recueil d’airs avec accompagnement pour harpe de Meyer
Les appartements de Mesdames , Bibliothèque de Madame Victoire , Château de Versailles
Ce diaporama nécessite JavaScript.
quatre fauteuils deu cabinet intérieur de la dauphie Marie-Antoinette à Choisy, par Nicolas-Quinibert Foliot (1770)
secrétaire en pente de Mesdames Sophie et Louise à Versailles, par Jacques-Philippe Carel, plaqué en bois de violette, de rose et d’amarante et bronze, livré par Gaudreaus en 1751
petite table à écrire de Mesdames Henriette et Adélaïde à Versailles, plaquée de bois de violette, par François-Antoine Gaudreaus, livrée en 1746 pour leur appartement de l’aile du midi
livres reliés du XVIIIème siècle aux armes de Mesdames,de Marie Leszczinska et de Marie-Josèphe de Saxe. Quelques uns de ces ouvrages proviennent du château de Bellevue et en portent la marque
Le tapis est … juste … magnifique 😀
Pour les 5 premières visites, veuillez vous reporter sur les liens suivants (clic sur les liens en vert et en gras)
Cette pièce est une partie de ce qui fut « le vestibule dorique de l’appartement des bains » qui fut séparé en trois pièces vers 1724.
Derrière les boiseries de ces pièces il reste deux rangées de colonnes en marbre de Rance * les boiseries ont été sculptées par Jules-Antoine ROUSSEAU en 1767 sur des dessins de Ange-Jacques GABRIEL, pour Madame Sophie.
Les appartements de Mesdames , Cabinet intérieur de Madame Victoire , Chateau de Versailles
* la « table à écrire » , en acajou et bronze doré, à plateau de marbre blanc, a été faite par LEVASSEUR vers 1785, pour Mesdames, au château de Bellevue.
* le secrétaire à cylindre en acajou , bronze doré et marbre blanc, a été fait vers 1789 par Etienne LEVASSEUR
* la pendule en bronze doré et marbre vert de mer. Bronze par OSMOND , mouvement par LECOEUR, vers 1770
* l’écran de cheminée en hêtre sculpté et doré est attribué à Georges JACOB vers 1780
* le bureau en placage de bois d’amarante, de rose et de sycomore et bronze doré proviendrait des appartements de Marie-Antoinette à Fontainebleau vers 1775.
Je vous propose de voir une partie de cela dans le diaporama ci-dessous. Diaporama dans lequel vous pourrez admirer la finesse des broderies des rideaux.
Aujourd’hui nous passerons par la chambre de Madame Victoire.
Dans cette pièce, avant qu’elle ne devienne la chambre de Madame Victoire, il y a eu 12 colonnes de marbre.
Cette pièce fut l’antichambre ionique de la chambre des bains, seconde antichambre du Comte de Toulouse, puis de Madame de Toulouse, puis de Madame Adélaïde.
En 1767 elle fut la chambre de Madame Sophie et par après celle de Madame Victoire.
Les appartements de Mesdames, Chambre de Madame Victoire, Chateau de Versailles
les peintures sont de Jean Marc NATTIER.
l’impériale de lit est en bois de hêtre sculpté et doré.
le tapis « aux armes de France couronnées » est de la Manufacture de la Savonnerie. Le tissage est de la seconde moitié du XVIIIème siècle et d’un modèle dessiné par Pierre Josse PERROT en 1738 pour la salle à manger du château
deux fauteuils à la Rene et à châssis en hêtre sculpté et doré sont attribués à Jean-Baptiste 1er TILLIARD, vers 1740. (ils proviennent d’un don de Monsieur Antenor Patino.
D’autres détails dans le diaporama ci-dessous
Ce diaporama nécessite JavaScript.
J’ai aimé les tapisseries du lit et des divers fauteuils que je trouvais très frais.
Un bien long reportage qui attendait sagement depuis le mois d’août.
Cela faisait des années que je voulais y entrer, cela faisait des années où de temps en temps je venais à Versailles puis cela m’a prit un beau matin du mois d’août et avec un itinéraire dont je n’avais pas pensé qui de surplus est largement plus facile pour m’y rendre et beaucoup plus court.
Je ne sais pas pourquoi auparavant je m’évertuais à partir de la gare Saint Lazare alors qu’il me suffisait de prendre le bus 62 jusque Javel (10 minutes à peine de bus) puis de prendre le RER. En 40 minutes à tout casser et avec de la chance j’y suis.
Si souvent j’ai hésité à y aller c’est que je ne vouais absolument pas voir l’intérieur du château de Versailles avec des expositions d’art moderne.
Je ne dénigre absolument pas cet art mais j’ai beaucoup de mal à imaginer Louis et consort mélangés à cet art là !
Coup de bol on va dire ; grâce à mon formulaire de gratuité d’entrée pour les monuments et musées nationaux (on peut dire que « le malheur du rsa a du bon de ce côté »), je n’ai pas eu à faire la queue (qui de surcroît n’était pas longue) et j’ai ainsi pu passer devant tout le monde, montrant le précieux sésame aux gardiens.
J’ai traversé une cour pour entrer dans un aile centrale du château appelée « les appartements de mesdames ».
Situés au rez-de-chaussée , à partir de 1752 les six filles de Louis XV y ont élu domicile. Adélaïde et Victoire, qui ne se marièrent pas y vécurent plus longtemps. Elles y ont habité jusqu’au moment de la révolution.
Louis-Philippe les a complètement transformés, puis le XXème siècle ces appartements ont retrouvé leur éclat et origine d’antan avec les meubles et les sièges de provenance royale.
Nous commencerons la visite avec la première antichambre de Madame Victoire
Autrefois elle fut cabinet des bains de Louis XIV,
puis de 1692 à 1724 cabinet intérieur du Comte de Toulouse
puis de 1724 à 1750 cabinet intérieur de la comtesse de Toulouse,
puis de 1752 à 1753 cabinet de Madame Adélaïde,
puis de 1755 à 1767 chambre de Madame Sophie,
puis en 1769, première antichambre de Madame Victoire.
On y accède par un grand hall carrelé de grandes dalles noires et blanches, des colonnes de marbre et statues décorent l’endroit avec grâce.
Ce diaporama nécessite JavaScript.
C’est au niveau de la galerie basse, quelques marches plus bas, que nous allons entrer dans les appartements de Mesdames en commençant par l’antichambre de Madame Victoire.
Les appartements de Mesdames, galerie basse, Chateau de Versailles
A vrai dire, je ne m’y suis pas attardée bien longtemps. La visite promettait d’être longue.
Je me suis attardée sur un petit coffre richement décoré et sur du mobilier
Les appartements de Mesdames, première antichambre de Madame Victoire, Chateau de Versailles
Mais rassurez vous ; le manque de photographie de ce premier reportage sera largement récompensé par des jolies vues et mobilier qui , j’en suis certaine, en ravira plus d’une (je ne pense à personne particulièrement 😉 )
En attendant, posez donc une demi fesse sur ce siège confortable 😀
Les appartements de Mesdames, première antichambre de Madame Victoire, Chateau de Versailles
Durant les vacances – qui ne sont pas terminées – , j’ai effectué quelques visites de château et j’ai le plaisir de commencer les publications faites lors de mes promenades durant ces deux mois de vacances.
Nous commencerons aujourd’hui une première série sur le château de Versailles et plus précisément sur le grand Trianon. C’est Jules Hardouin Mansart qui en entreprend sa construction en 1687 sous l’oeil personnel du Roi !
Il est classé MH en 1862 et déclaré Patrimoine Mondial en 1979 !
Sous le 1er Empire, en 1804, Napoléon 1er fait complètement amménager le Grand Trianon pour y habiter à la belle saison.
Après la révolution 1789/1799, les tableaux et collections de peintures sont transportées au Louvre et le mobilier vendu aux enchères et complètement dispersé.
Avant de commencer la visite, regardez donc cette vidéo issue de la chaîne youtube Château de Versailles., pour vous présenter le domaine.
J’y ai appris que c’est Louis XIII en 1629 qui fit bâtir un petit pavillon de chasse.
Petit pavillon de chasse qui a bien évolué … 😀
Regardez, c’est étonnant l’évolution que cela a prit et les modifications apportées par la suite.
Pour l’heure, nous nous intéresserons au Grand Trianon.
Je ne l’ai pas visité en entier lors de mon passage, mais j’y retournerai une autre fois. En automne plus que probablement ou alors en hiver, lorsqu’il y aura moins de monde et que je serai donc moins « gênée » pour mes prises de vue. Lorsqu’il y aura surtout une jolie lumière rasante ❤
Grand Trianon
Le Grand Trianon ne portera ce nom qu’après la fin de la construction du Petit Trianon . Mais le Grand Trianon est aussi surnommé le Trianon de marbre. Le marbre rouge utilisé est du marbre rouge du Languedoc.
Il était surtout le château personnel du roi Louis XIV – Versailles étant le château réservé à la Cour- .
Ce château est composé de deux ailes ; l’aile Nord et l’aile Sud.
Je vous propose de le découvrir avec moi et … mon regard si personnel sur les choses qui m’entourent 😀
Empruntons ce corridor des gravures baigné d’une lumière royale (bonjour à Stéphane Bern) 😉 …
grand trianon, corridor des gravures
… pour arriver devant le boudoir de l’Impératrice.
Grand Trianon boudoir de l’Impératrice
Ce boudoir fut premièrement le boudoir de Madame Mère, mère de Napoléon , en 1805 puis, celui de l’Impératrice Marie-Louise en 1810. Cette pièce fut par après rattachée aux appartements que le roi Louis-Philippe s’est fait amménager dans les cuisines du Louis XIV. Cet appartement de Louis Philippe (non visible sur la photo) est aujourd’hui affecté pour la réception des hôtes de marque du Ministère des Affaires Etrangères.
Dans ce boudoir on trouve un canapé à haut dossier avec ses deux bergères, un tapis dit en peau de tigre, un bureau « arc de triomphe », (non visible sur la photographie) et d’autres mobiliers non visibles sur la photo egalement Le lustre est de style Premier Empire en bronze doré
Nos arrivons au salon des glaces.
Salon du conseil sous Louis XIV, la pièce a conservé sa corniche et son décor de boiseries de glaces dantant de 1687/1689. Modifié en 1706.
En 1805 il devint le grand cabinet de Madame Mère puis celui de l’Impératrice Marie-Louise.
Cette pièce fut à nouveau utilisée comme cabinet du Conseil sous Louis-Philippe.
Grand Trianon Salon des glaces
Les rideaux sont en Lampas de soie dit Quatre parties du Monde, tissés par PERNON à Lyon à la fin du XVIIIème siècle pour le grand cabinet de la reine Marie-Antoinette au château de Compiègne, dont une partie fut rachetée en 1805 à Paris (tissage moderne d’apres les modèles anciens)
Ce diaporama nécessite JavaScript.
L’ensemble des sièges livrés en 1805 pour cette pièce par JACOB DESMALTER recouverts de Lampas de soie dit Quatre parties du Monde et destinés à Madame Mère.
Grand Trianon salon de Madame Mère – salon des Glaces
En levant la tête on pourra admirer de jolis angelots gravés
Grand Trianon salon de Madame Mère – salon des Glaces
Nous continuerons la visite d’ici quelques jours, une semaine, si vous le voulez bien.
J’ai plutôt l’intention d’effectuer mes publications de ma visite faite au Grand Trianon, entre d’autres publications, histoire de ne pas lasser (et de me laisser aussi le temps de les préparer).
C’est à 185 mètres d’altitude, sur une butte, qu’ au XI ème siècle, Simon 1er de Montfort fait édifier un château.
Le 1er château bâti sue cette colline n’était en fait qu’une sorte de forteresse en bois.
Au XIVème siècle, les anglais démantèlent le château. Cela s’est passé au cours de la guerre de cent ans alors que le château était en pierre.
La comtesse de Montfort, Anne de Bretagne, et bienfaitrice de la ville, décide d’entreprendre la restauration de ce château. L’architecte élèvera alor sune tour avec une très jolie porte en gothique flamboyant.
De nos jours, seuls quelques pans de murs -jolis de surcroît- surplombent encore la petite ville.
Ces ruines sont classées Monument Historique en 1862.
La tour Anne de Bretagne est un vestige de cette période.
Du haut de la colline on a une vue superbe sur la petite ville et l’Eglise de Montfort et sur l’ Eglise Saint Pierre.
Et, lorsque vous vous trouvez là le soir et que le soleil se couche, c’est tout simplement fabuleux ❤ ❤ ❤