Il y a trois ou quatre ans déjà une manifestation passait devant mon domicile parisien.
J’en ai profité pour aller me faufiler dans le cortège et tirer quelques portraits dont celui-ci

Il y a trois ou quatre ans déjà une manifestation passait devant mon domicile parisien.
J’en ai profité pour aller me faufiler dans le cortège et tirer quelques portraits dont celui-ci
La photographie date de l’année dernière, au moment d’un « déconfinement », alors que Paris était encore endormie.
Située sur la Place du Trocadéro, la statue équestre du Maréchal Foch est l’œuvre de deux sculpteurs ; Robert Wiérick et Raymond Martin (1910-1992) . Elle est en bronze. Commandée en 1939, elle n’a pas pu être terminée à cause de la guerre et le sculpteur Wiérick étant mort le 7 mars 1944, c’est Raymond Martin qui la termine et la statue qui est installée en 1951.
Le Maréchal Foch est représenté tête nue, ce qui a beaucoup choqué à l’époque l’Etat Major mais la raison est la suivante ; avec le port du képi, son air décidé n’aurait pas été suffisamment visible.
Pour en savoir un petit peu plus sur lui, clic sure les liens suivants en vert et en gras Maréchal Foch
Société historique d’Auteuil et de Passy
Vous trouverez la statue Place du Trocadéro
Pour s’y rendre , prendre le métro 6 ou 9 ou les bus 32 – 63
L’origine du nom de la rue vient de Jean-Pierre Cortot , sculpteur (1787-1843)
Rue Cortot ; Renoir, Utrillon, Valadon … ont habité cette rue.
La mère d’Utrillo l’enfermait parait il à double tour pour le sevrer de l’alcool
Le fils de Valadon s’amusait parfois à jeter par les fenêtres les toiles de son père
Auguste Renoir Y eut son atelier
Emile Bernard également
Beaucoup d’artistes vécurent ou travaillèrent dans ce quartier
Parfois, des photographes s’y promènent …
C’est au n°12 de cette rue que se situe le musée de Montmartre
Diaporama : 3 photographies
la courte vidéo a été tournée au mois de février 2020. Fin de vidéo, veuillez tourner la tête (rires) pour visualiser le château d’eau dans le bon sens …
Voilà pourquoi je tenais tant à profiter d’un Paris encore relativement vide de circulation, de bouchons et de klaxonnements , au moment du déconfinement.
QUE du plaisir 😀
Diaporama : 3 photographies
Traverser en dehors des passages cloutés là, maintenant …. relèverait du suicide ….
1 juin 2020, j’aurais bien aimé que les herbes soient plus hautes encore, pour accentuer cet effet de la nature qui reprend ses droits, en pleine ville
Je me demande ce qu’en penserait Foch assis sur son fidèle destrier….
Je vous disais dernièrement que lorsque je partais ainsi en promenade photo , sans idée préconçue que celle de me faire plaisir, je me positionnais parfois quelque part et attendais qu’il se passe quelque chose
Parfois, il ne faut pas attendre bien longtemps
En temps normal, ces deux jeunes filles n’auraient tout simplement pas pu faire ce genre de chose à cet endroit précis.
ps : une dizaine de mètres plus loin une camionnette de police se trouvait garée, face à l’esplanade du Trocadéro. Les jeunes filles se sont arrêtées presque face à eux ….. pour continuer leur chemin sur un endroit bien plus sécurisés pour elles.
Paris 1 juin 2020, je profite de la dernière journée où Paris est relativement calme, où on n’entend pas (ou si rarement) un klaxon, où on prend encore le plaisir de flâner dans les rues pour le plaisir de la promenade dans une ville dont on est totalement addict et amoureuse ❤ ❤ ❤ ❤
Parfois j’aime me positionner quelque part et regarder, « attendre » qu’il se passe quelque chose.
Parfois, ce « quelque chose » est là, s’offre à moi comme par magie
J’ai le dos à la tour Eiffel et le pont d’Iena se trouve face à moi.
Un jeune et beau couple accompagné d’une photographe faisait visiblement le même trajet que moi. Ils ont esquissé quelques pas de danse sur le macadam de la chaussée (en temps ordinaire cela aurait été tout simplement impossible). Le moment était magique et je n’ai pas pu résister ❤
Bien sur … j’ai de suite pensé à David Bowie ❤