Voilà que je rentre de promenade matinale dans le Marais.
J’y ai fait la rencontre d’un super héros, en l’occurence : Superman !

serait-il votre super héros ?
Aujourd’hui nous entammerons la dernière partie de notre promenade .
Au bout de la rue des Chantres nous arrivons rue Chanoinesse. Cette rue part à droite et à gauche.
Nous emprunterons la partie de droite pour rejoindre la rue de la Colombe avec laquelle nous avons débuté cette même promenade.
Alors ; je ne me suis pas intéressée ou même arrêtée à tous les numéros de la rue. Il y a une histoire sur presque chacune d’elles pourtant. Mais mes promenades ne sont nullement préparées et je ne me dis pas en partant je vais photographier cette maison, puis une autre.
Tout, absolument tout se fait au hasard et tant pis si je suis passée à côté de quelque chose.
Mes promenades, je les veux absolument spontanées.
La superficie de cette surface a une totalité de 1 600 m2 à peu près et est la résultante de trois parcelles mitoyennes qui sont des bâtiments anciens qui ont déjà eu des transformations diverses.
Ce bâtiment date du XVIIème et s’élève sur trois niveaux avec comble mansardé qui abrite deux étages. La porte cochère est d’origine et donne sur une grande cour pavée. La façade est en pierre et a été recomposée en style gothique.
La cour est grande et délimitée au sud par une maison à deux niveaux . On dit de cette maison de brique (que l’on ne voit pas) qu’ele est posée sur un soubassement en pierre et qu’elle provient de la région de Dijon (elle a été remontée en 1927 en bordure de la rue des Chantres et de la rue Chanoinesse).
Maintenant je vais vous demander de faire fonctionner votre imaginnaire. Je n’ai pas photographié le lieu, mis à part une plaque commémorative apposée sur la façade de ce bâtiment, mais il est une légende sanguinaire qui circule sur ce qui s’y est passé.
En l’an de grâce 1387, deux commerçants s’unirent pour un marché bien sanguinaire. Le premier était pâtissier, le second était barbier de son état.
Le premier commerçant, pâtissier, qui était compté parmis les plus réputés de la capitale, fabriquait des pâtés en croûte avec des parties de chair humaine que lui rapportait le barbier.
Ce dernier avait tâche d’apporter la « marchandise » qui était principalement des étudiants fauchés qui venaient se faire raser chez lui. Le barbier lui apportait sa marchandise qu’il délivrait par une petite trape qui arrivait chez le dit pâtissier. Cette trape existerait toujours .
On dit également que le roi Charles VI était très friands de ces … « friands » 😉
Un jour des gens furent alertés par un chien qui ne cessait d’aboyer sous les fenêtres du pâtissier (probablement à la recherche de son maître) .
Ceux-ci donnèrent l’alerte à la maréchaussée qui finit par arrêter les deux malfrats qui finirent rôtis, brûlés vifs enfermés dans une cage en fer, sur le bûcher.
Lorsque vous passerez dans cette rue, devant la caserne motocycliste des Policiers de l’Ile de la Cité … repensez donc à cette légende. 😀
Il se dit qu’un élément existe toujours ; en l’occurence une grosse pierre au fond du garage qui pourrait être le fameux billot !
Maintenant vous pouvez toujours demander aux policiers motocyclistes de pouvoir aller voir cette fameuse grosse pierre, ils vous laisseront peut-être renter mais, maissss, prenez gaaaaarde ! , la légende pourrait bien reprendre vie 😀
Revenons de nos émotions pour voir en face du garage des policiers de l’Ile de la Cité le n° 17 de la rue … sur lequel , étrangement, je n’ai trouvé ni histoire sanguinaire, ni histoire coquine …
Au n° 24 ou n° 28 de la rue, une jeune fille qui aurait du entrer au couvent devint la maîtresse de celui aui aurait du l’y placer.
Vers l’an 1120, l’Abbé Fulbert confia sa nièce Héloïse au philosophe Abélard dans le but de l’éduquer … 😉
L’éducation qu’il lui donna dépassa de très loin celle à laquelle l’Abbé Fulbert pensa. Héloïse connut alors le sort des mères de famille de l’époque et l’Abbé rentra dans une colère incroyable et fait émasculer Abélard puis le fait entrer à St Denis!
Pour en savoir plus sur Héloïse et son histoire, je vous propose de cliquer sur les trois liens suivants : Héloïse 1
Héloïse 2
Héloïse 3
Cette ancienne maison de Chanoine occupe une parcelle de 450 m2 dans laquelle se trouvent trois bâtiments antérieus au XVIIIème siècle
La façade que nous voyons a u linéaire long de 14 mètres et est fourni d’une abondante végétation.La porte cochère s’ouvre sur une cour pavée.
>>> il y a plusieurs années j’etais munie d’un petit appareil photo de poche , la porte étai ouverte, je suis entrée et j’avais prit plusieurs photographies (il est dommage que je ne les ai pas gardées) mais je peux vous dire que l’ensemble est de toute beauté !
On va faire un bond dans le futur avec un bâtiment qui est une ancienne usine, car en effet, Paris a regorgé d’usine dans le passé et il en subsiste de nombreuses traces .
Ce bâtiment fut une sous station électrique construite en 1908/1909.
Une nouvelle ligne de métro va être construite ; la ligne n°4., la première ligne qui passera sous la Seine. Et à cet effet il est prévu de consruire une petite usine électrique.
C’est l’architect Alsacien Paul Friesé qui est chargé de la construire. Il en cnstruira 11 au total et pour différents groupes.
La sous-station électrique de la rue Chanoinesse fut mise en service le 9 janvier 1910. (rappelez vous, c’est en janvier 1910 qu’il y a eu de terribles crues à Paris )
C’est brutalement, sur cette note quelque peu électrique que nous arrêterons notre promenade. Nous arrivons en haut de la rue des Chantres par laquelle nous avions commencé cette histoire.
ps : cette rue Chanoinesse nous ne l’avons pas parcourue entièrement. Nous l’avons prise à la sortie de la rue des Chantres.
La prochaine fois que mes pas me mèneront dans le quartier, nous emprunterons, qui sait, l’autre partie de la rue Chanoinesse où se trouve un bâtiment hautement coloré.
Une petite idée du tres long parcours que vous avez fait ?
Sur un tout petit parcours je vous ai fait voir beaucoup de choses, pas tout , mais pas mal quand même.
J’espère que cette promenade vous aura donné l’envie d’aller voir sur place 😀
Pour vous y rendre ?
Métro ligne 4 arrêt : Cité. Vous serez au coeur de l’Ile même.
Métro ligne 10 arrêt : Sorbonne , puis vous diriger vers Notre-Dame
RER B et C , arrêt : Saint Michel, Notre Dame
Métro ligne 1 arrêt : Hôtel de Ville puis vous diriger vers Notre Dame par le pont d’Arcole
Vous pouvez aussi prendre le Batobus, la navette fluviale et vous arrêter à Notre-Dame
Pour revoir la partie 1 c’est ici : >>> partie 1
Pour revoir la partie 2 c’est ici : >>> partie 2
Pour revoir la partie 3 c’est ici : >>> partie 3
Pour revoir la partie 4 c’est ici : >>> partie 4
Pour revoir la partie 5 c’est ici : >>> partie 5
Pour revoir la partie 6 c’est ici : >>> partie 6
Pour revoir la partie 7 c’est ici : >>> partie 7
Je vous avais parlé d’une crue qui a eu lieu en janvier 1910. Lorsque l’on fait attention, au croisement de la rue des Ursins et de la rue des Chantres il faut lever un peu la tête pour voir une plaque qui indique le niveau de la crue à cette époque.
La rue des Chantres. Mis à part le fait qu’elle fut située dans l’enceinte du cloître Notre-Dame, qu’ elle a une longueur de 50 mètres et une largeur de 10 mètres , elle porte ce nom dès 1540 et fut habitée par des chantres de Notre Dame.
Vous aurez remarqué (je l’espère) que les indications de largeur ne correspondent plus à la largeur que l’on connait actuellement !
Au coin de la rue des Ursins et de la rue des Chantres regardez bien. Une plaque indique le niveau des crues de janvier 1910. Et pour vous montrer les crues telles qu’elles le furent à cette époque, je vous montre exceptionnellement (à titre d’information) deux images anciennes trouvées sur internet.
Dans le dernier article je vous parlais d’une vraie fausse maison Médiévale. Le vieux commerce que vous voyez sur ces deux vues anciennes est devenu la vraie fausse maison Médiévale dont je vous ai parlé dans l’article précédent (partie 6 de notr epromenade).
J’ai trouvé sur internet une video composée d’images d’archives qui nous fait voir ce qu’a été cette terrible crue .
La video dure 11’18’’. Cliquez sur le lien de la vidéo : à la minute 6’35 vous y verrez le bâtiment tel qu’il était à cette époque.
C’est entre le 20 et le 28 janvier 1910 que la crue s’est produite. Cela a commencé par des infiltrations dans les sous-sols, puis des débordements par-dessus les quais, puis l’eau a gagné les rues. On dit qu’à la station Paris-Austerlitz, le niveau a atteint une hauteur de 8,62 mètres !
On imagine sans peine que la distribution de l’eau, de l’éléctricité et du gaz a été fortement perturbée dans les foyers parisiens. Les dégâts causés ont atteint la somme de 1,6 milliards de franc or 1910 !!
Pour vous informer plus pleinement de ce qu’a été réellement cette terrible crue, je vous propose de cliquer sur le lien général ici : >>> dossier crue 1910
Revenons à nos moutons et plus précisément à la rue des Chantres. Un vrai coupe gorge …
La ruelle est longue et étroite, sombre. Je ne saurais trop vous conseiller si vous osez l’emprunter, de faire preuve de vigilance … vous pourriez y croiser Cartouche arrivant sur son cheval en plein galop et qui n’hésiterait pas une seule seconde à vous enlever pour vos emmener dans un de ses repaires. Vous pourriez alors faire la joie de ses comparses !
Faites attentions aux marchands ambulants, aux personnes tirant des charrettes à bras, à la promiscuité. Faites attention à votre bourse mais surtout … à votre vie !
Il n’y a aucune porte d’entrée d’immeuble dans cette petite ruelle. Cependant vous remarquerez sur la droite les traces de ce qui a dû être une grande entrée cochère.
Nous allons terminer cet article par quelques photographies de détails
Ci-dessous je vous montre un montage photo car je viens de m’apperçevoir que j’ai quasiment la même photographie qu’une personne a faite il y a au moins 100 ans . Ce photographe et moi … à une centaine d’années d’intervalles avons eu la même idée de nous positionner au même endroit. La seule différence est que j’ai plus zoomé.
Et je n’ai absolument rien copié – je n’ai vu cette photo ancienne que bien apres avoir pris la mienne, au moment ou je faisais des recherches sur internet à propos de ce que je viens de vous presenter.
Finalement non, j’ai tout de même envie de vous montrer ce qu’était la rue des Chantres d’Antan … donc par la publications de vues anciennes trouvées sur internet et d’une de mes photographies …
Lorsque je parlais de coupe gorge …
Vous êtes toujours là ? 😉
Merci à vous …
Je pense avoir encorre une ou deux publications pour terminer cette promenade …
Il me faut donc les préparer, préparer les photographies, faire mes recherches sur internet …
Au moment où je met cet article en ligne, nous sommes le vendredi 19 février 2016
Au n° 1 de la rue des Ursins, se trouve une magnifique maison. C’est une des rares maisons qui conserve un souvenir des rues Médiévales de l’Ile de la Cité qui furent détruites au XIXème par les travaux d’Haussmann.
En 1958 l’architecte Fernand Pouillon la fit restaurer et lui donna volontairement l’aspect médiéval qu’on lui connait donc actuellement.
Avant de commencer la restauration de ce qui était une bicoque il faut que je vous décrive ce qu’elle était. Il y a eu un commerce qui vendait de la liqueur, du vin, qui faisait office de café. Il y eut également un loueur de voitures à bras.
Cette maison n’est pas à l’origine une maison Médiavale mais l’architecte en a fait une copie. Il a reprit des éléments divers d’architecture comme des grilles et des vitraux (que vous verrez ci-dessous dans l’article).
Fernand Pouillon a vécu un an dans cette maison et le propriétaire qui lui a succédé n’est autre que l’Aga Kahn lui-même !
Pour voir la liste des réalisations de l’architecte Fernand Pouillon : clic ici >>> Fernand Pouillon
Au rez-de-chaussée les vitraux ont été remontés par Gabriel de Loire, Maître verrier à Chartres.
J’ai trouvé une vidéo intéressante à propos de ce Maître verrier
Ci après, quelques photographies de détails … et pour voir la maison dans son entièreté il vous faudra soit utiliser un moteur de recherche avec l’adresse puis vous pourrez vous promener dans la rue des Ursins de chez vous, soit … vous rendre sur place ..
Pour revoir les parties 1,2,3,4 et 5 il vous faudra cliquer sur les liens en vert
>>> dans l’île de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la C olombe, partie 1
>>> dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe, partie 2
>>> dans l’ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe, partie 3
>>> dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue des Usins , partie 4
>>> dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue des Ursins, partie 5
On retourne sur ses pas dans la rue des Ursins car j’ai oublié la dernière fois … de vous faire remarquer quelque chose au tout début de la rue. Sur la gauche on verra une bien jolie et grande verrière. La fenêtre haute et large est de toute beauté. L’immeuble qu’on longe dans la rue des Ursins est en fait l’arrière du 21 Quai aux Fleurs.
On se retourne pour admirer les façades et une toiture en forme de dôme.
Quelques petits détails attirent mon oeil.
Au dessus d’une porte de garage au niveau du n°4 de la rue
Au niveau de la maison qui porte le n°7
De cette parcelle , les documents d’architecture et d’histoire disent ceci » … c’est une parcelle de 525 m2 occupée par deux immeubles bâtis à des époques différentes. La maison qui se trouve sur la rue des Ursins se trouve sur le plan de l’abbé Delagrive de 1754 et s’élève sur trois étages. La toiture est en tuiles plates.La façade est en pierre et large de trois travées. Par après elle a été surélevée d’un niveau . Le bâtiment a cependant 18 m de profondeur et possède une petite cour avec un escalier en bois qui date du XVIIème.
>>il y a quelques années j’étais entrée dans la parcelle du côté de la rue Chanoinesse et j’avais vu (et photographié) tout cela. C’est réellement de toute beauté mais … je n’ai pas gardé ces photographies. Maintenant la porte est verouillée avec un code d’entrée …
Jean Racine y a vécu , de 1673 à 1676
En face de cette maison se trouve un petit jardinet de 25 m de long sur 7 m de large. Il se dit que c’est le plus petit espace vert du 4ème arrondissement. Ce jardinet n’est pas accessible au public. Il y a cependant une très jolie petite fontaine ; cette fontaine est un simple vasque avec deux têtes de tigre.
Au bout de ce jardinet on remarquera sous l’escalier qui mène aux quais, un endroit muré qui a pu être un ancien accès à une habitation (rappelez vous dans un autre article ; l’on disait que l’île de la Cité avait du être dans le passé plus basse qu’à l’heure actuelle.
Pour revoir les parties 1,2 et 3 de la promenade il vous suffit de cliquer sur les liens en vert ci-dessous :
– Dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe – partie 1
– Dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe – partie 2
– Dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe – partie 3
– Dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue des Ursins – partie 4
Nous voiçi au 4ème volet de notre poursuite de Cartouche, rue des Ursins, dans l’île de la Cité.
La rue des Ursins a une longueur de 113 m et une largeur de 6 m.
En 1321, la rue des Ursins s’appelait la rue du Port Saint-Landry. Puis, en 1730, sur le plan de Roussel elle s’est appelée rue Denfer. Puis, un nouveau nom apparait sur le plan Meyer’s Handatlas en 1834 : Rue Basse des Ursins
J’ai également d’autres informations sur cette rue qui dit ceci : « précédemment rue Basse des Ursins ».
C’était, en 1300, le Port Saint-Landry, en 1321 la rue Saint-Landry, ou rue du Port Saint-Landry ou Grande rue Saint-Landry sur l’Yaue. Rue Basse du Port Saint-Landry au XVIIème siècle. Elle a aussi porté le nom de rue d’Enfer (via Inférior).
La rue des Ursins porte en fait le nom de l’ancien hôtel des Ursins qui fut démoli en 1637. Seules deux tourelles subsistent, qui surplombent la Seine. Cet ancien hôtel des Ursins aurait appartenu à une certaine famille des Ursins >> d’où, son nom.
Jean Juvenal des Ursins : clic >>> Jean Juvénal des Ursins
Il a existé une rue Haute des Ursins et tout un quartier qui n’existe plus, car il a fait place à l’Hôtel Dieu. Cette rue commençait à la rue Saint Landry pour finir à la rue Glatigny. Sa longueur était de 38 mètres ! Elle était située dans l’ancien 9ème arrondissement de Paris. Dans cette rue a habité Jean Jouvenel des Ursins dont j’ai parlé en début d’article.
Sur notre droite on va commencer par le n° 19 de la rue des Ursins : un immeuble de rapport de trois étages surmonté d’un niveau sous comble et construit première moitié du XIXème. Cet immeuble occupe une partie de l’ancienne propriété de l’Archidiactre E.de Guerlande qui fit construire la Chapelle Saint Agnan à partir de 1115. Une porte cochère donne accès à une cour étroite. Cette même porte est encadrée par deux colonnes en pierre. D’ailleurs, le rez-de chaussée est porté par onze colonnes provenant de l’ancien Couvent des Jacobins .
Au n° 19 de la rue des Ursins sont les restes de la Chapelle Saint –Aignan.
La Chapelle a été abattue en 1795, mais la nef a visiblement été conservée et étant dans le domaine privé, ne se visite pas.
Le 29 mars 1928 elle fut inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et c’est seulement le 29 juin 1996 qu’elle fut classée. Une lithographie du XIXème siècle (lien >>>) nous montre qu’une partie de la chapelle a servi d’écurie.
Il se dit que, durant la Révolution, on y disait secrètement la messe et que des prêtres y venaient déguisés en maçon ou en porteur d’eau.
Pour en savoir plus sur cette chapelle, je vous invite à cliquer sur ces deux liens pour y lire quelques pages d’histoire.
lien n° 1 chapelle Saint Aignan >>> clic ici
lien n° 2 chapelle Saint Aignan >>> clic ici
Beaucoup de sourdces indiquent que les restes de la chapelle se trouvent aux n° 15 et 17. Pourtant ce site culturel gouvernemental indique le contraire … >>> clic ici
Nous allons maintenant nous intéresser à la parcelle suivante qui est une double maison pourtant les numéro 15 et 17. Une merveille architecturale au n° 15 et 17 de la rue des Ursins, et qui abrite le Séminaire de Paris ou Séminaire de la Maison Saint Agnan.
Cette double maison a été construite en 1899 par l’architecte Jules Astruc. On dit de son architecture, qu’elle est caractérisée par le style éclectique en vogue à la fin du XIXème siècle.
La façade sur rue et longue de cinq travées est composée de fenêtres.
Sur le côté un ancien passage cocher donne sur une cour pavée.
Au dessus des deux portes d’entgrée on remarquera une longue marquise et en levant la tête on verra un beau et large bow-window surmonté d’une lucarne. La façade est composée principalement de briques rouges et jaunes.
Au dessus de la Marquise sur un socle, levez donc les yeux pour admirer une grande statue qui représente une vierge a l’enfant et en levant plus haut les yeux, en atteignant le ciel … on verra le grand bow-window surmonté d’une lucarne.
Pour revoir les parties 1,2 et 3 de la promenade il vous suffit de cliquer sur les liens en vert ci-dessous :
– Dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe – partie 1
– Dans l’ Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe – partie 2
– Dans l’ Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe – partie 3
Au n°10 de la rue de la Colombe un chantre au lutrin de l’Eglise de Paris a habité.
Alors ; le mot lutrin ; qu’est ce que cela peut bien vouloir dire ?
Le site Paris.catholique.fr dit ceci : Le lutrin est un pupitre élevé placé dans le choeur d’une église pour recevoir les livres de chant liturgique sur les quels les chantres chantent l’office.
Au lutrin, les chantres sont toujours debout, face au pupitre. Au Moyen Age le lutrin faisait aussi partie du mobilier civil.
La maison, le n° de 10 de la rue possède des fenêtres à coulisse et un escalier de bois à balustre dont la physionomie n’aurait à ce jour pas changé.
Alors : j’ai recherché des informations architecturale sur ce bâtiment sans trouver quelque chose de très probant, mis à part ce qui est écrit plus haut. J’aurais aimé avoir ou du moins connaître des détails sur l’architecte du bâtiment, l’année de sa construction. Mais lorsqu’un bâtiment n’est pas classé et inscrit sur la liste des Monuments Historiques, la recherche n’est pas vaine, mais quasi impossible.
M’étant arrêtée un très long moment devant cette vieille maison je me suis amusée à « regarder » le plus de détails possible. Il ne m’a pas été évident de la prendre en photo dans son entièreté. Rappelez-vous l’étroitesse de la rue 😉
Un petit anachronisme me fait sourire. Au rez-de-chaussée il doit y avoir une cusine car une vitrine en hauteur nous fait voir un bon nombre de pots contenant des épices diverses et variées, toutes aussi colorées les unes que les autres. Des sels de différentes couleurs, des poivres …
Il y a bien sur une entrée mais actuellement elle n’est certes pas l’entrée principale de ce n° 10 de la rue). Voyez plutôt. Et lorsqu’on fait attention on peut voir à côté de la porte une petite ouverture munie d’un barreau en fer forgé.
A propos de fer forgé. Si nous prenions le temps de nous arrêter un petit peu sur des détails de l’usure de cette matière, avec le temps ?
Et maintenant on va brusquement lever la tête jusqu’en haut de cette très vieille maison. (attention aux torticolis). On verra une lucarne et cette lucarne doit être originale (c’est-à-dire qu’elle a gardé le bois dont elle a été faite , même si elle a très certainement été restaurée ou recouverte de matériaux de notre époque). On remarquera que le bois du dessu de la lucarne a été travaillé.
On continue notre gymnastique pour redescendre le regard sur quelque chose de particulier. Alors là, si un de mes lecteurs sait de quoi il s’agit , ce serait gentil qu’il nous l’explique dans un commentaire. Merci.
Pour moi, c’est une planche en bois avec des trous … dont certains sont bouchés .
On terminera l’article sur des photographies de détail de cette façade que j’apprécie vraiment beaucoup et dont les volets sont encore en bois.
Pour revoir la partie 1 et la partie 2, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous :
>>> Dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe – partie 1
>>> Dans l’Ile de la Cité sur les traces de Cartouche par la rue de la Colombe – partie 2
Sur le Pont Saint-Louis il y a bien souvent des groupes de musiciens, ou un accordeoniste pour attirer les touristes …