Amoureuse de Paris, j'aime aussi l'architecture, les ruines et leurs histoires, l' exploration urbaine (Urbex), les courses de chevaux, la ville, la campagne et la nature, et … je suis très curieuse
Joseph et Amélie aimaient leurs cochons
Ils les soignaient … aux petits oignons 😉
Ils les emmenaient se baigner dans la rivière puis allaient à la plage profiter du bon temps sous des parasols ou faire du canoë (le sport, c’est bon pour la viande)
Mais un jour tout s’arrêta ; l’un des deux perdit la vie et l’autre n’eut plus le goût de continuer
C’est bête mais c’est comme ca.
Le survivant voulu continuer à vivre avec ses bêtes, sans plus les envoyer à l’abattoir, jusqu’à la fin de la vie du dernier d’entre eux, puis laissa derrière lui l’établissement qui avait été au centre de la vie du couple durant de si longues années
Diaporama : 3 photographies
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C’est par hasard, au cours d’une de mes randonnées que je suis passée devant.
Curieuse, je suis entrée.
Il n’y a plus rien à voir
En exploration urbaine (ou urbex), ce qui m’a toujours intéressée dnas le passé ce sont les châteaux, les grands domaines et les corps de ferme …. mais ici l’occasion fut le lardon (larron) 😉
Il y a plusieurs mois de cela, je me promenais dans un bois à la recherche d’insolite lorsque soudain …
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Je resterai mystérieuse quand au texte. pour que vous puissiez par vous même le découvrir , si par hasard en vous promenant dans un bois vous trouviez l’endroit 😀
En simple promenade avec mon seul petit Nikon Coolpix je me penchais vers les rails en me disant Hummmmm .
La porte était ouverte, je suis entrée …
J’ai marché quelques centaines de mètres puis suis arrivée devant une autre porte (ouverte elle aussi), mais qui arrivait à un transformateur électrique. J’ai donc fait demi tour, suis ressortie par l’autre porte (toujours ouverte) pour continuer ma promenade quelques centaines de mètres plus loin sur une partie ouverte elle au public et bien aménagée, où la flore pousse sauvagement.
Nous aurons l’occasion de voir cette partie dans le courant des deux mois de vacances.
Vacances obligent ; une programmation de pas loin de deux mois a été faite. Mais je reste à Paris.
Hier je pars tôt le matin, mon sac sur le dos et mon petit pocket coolpix dans la poche.
Je veux me promener, marcher et laisser mon esprit penser positivement.
Descendant dans une gare … quelque part en France je bois une bonne rasade (il fait très chaud déjà) et je commence mon excursion. J’espère que la tendinite que j’ai à l’épaule gauche, depuis quatre mois se montrera calme.
Je marche, je marche, je marche lorsque soudain « oh p….n de bonne mère ! Je suis bénie des Dieux ….. mon 1er site industriel
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J’ai pas loin de 10 kilomètres dans les pattes et j’ai vraiment mal aux jambes et aux pieds.
De retour en train, je laisse mon regard se promener sur le paysage que je traverse lorsque … oh my Gode … une usine ( que l’on est en train de démolir, certes), mais visitable .
Peut-être que j’irai … avant la fin des vacances.
Parfois il n’y a pas d’histoire …. aujourd’hui, c’est « parfois » 😀
L’histoire viendra plus tard ; dans quelques semaines ou quelques mois ….
usine des deux ours
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usine des deux ours
Entièrement murée, il y a a présence de gardiens … oui au pluriel ….
Vouée à une démolition tres proche >>> et ce n’est pas de l’intox (pour ma grande amie … 😀 )
Découverte en 2015 un soir d’été bien chaud mais superbement beau.
ferme fouillée de Louis
Sur le site qui est gigantesque, des fouilles ont été entreprises et c’est ainsi que l’on a pu découvrir des vestiges (comme un théâtre antique, une nécropole etc …). Des pièces de monnaie, comme des bijoux et des céramiques ont également été découvert en nombre. Toute une partie de cette découverte a depuis été recouvert par des routes.
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Cette ferme qui était au départ une grange, a été batie sur les vestiges d’une cité et faisait partie d’une Abbaye cistercienne située à plusieurs kilomètres de là. Le fief faisait 300 arpents.
Durant la période d’après guerre la ferme fut victime d’un incendie. La grande majorité de la ferme est détruite. Seuls les bâtiments d’habitation restèrent en état. Durant les années 60 le bâtiment fut abandonné.
En quelques dizaines d’années à peine, après les nombreux passages de récupérateurs de matériaux (appelons cela des voleurs ….) les bâtiments sont complètement en ruine laissant près de deux mille ans d’histoire s’écrouler.
L’exploration urbaine, c’est parfois une énorme (mauvaise) surprise à l’arrivée.
Qui veut jouer , en accèpte les règles 😀
Cela fait déjà quelques années que je l’avais découverte et ce n’est qu’il y a peu que j’ai pris le temps d’aller voir.
maison de vacance
Mais avant ; voiçi l’histoire (avec beaucoup de mots 😉 )
Cette demeure fut habitée par une famille nombreuse, très très nombreuse. Beaucoup d’enfants, des petits enfants même. Cela grouillait à tous les étages du bâtiment.
Un jour, pour que deux des enfants de cette grande famille puissent échapper à l’arrestation , le patriarche décida d’aller les cacher dans les montagnes touffues du pays des eaux profondes. On n’entendit plus parler des deux enfants.
Les années passèrent, les parents moururent. Les enfants et petits enfants qui restaient purent se libérer de cette emprise que les patriarches avaient sur eux. Détestant cet endroit ils quittèrent toutes et tous la propriété pour aller s’établir aux quatre coins du monde.
La propriété fut laissée à l’abandon, la nature commenca à reprendre ses droits. Cela dura 50 ans, le temps que l’Etat recherche un membre de la famille. N’ayant pas eu de résultat , l’Etat pu prendre possession du bien et le transforma en centre de vacance où les gens pouvaient venir y passer une journée de detente au bord de la plage et prendre un pique nique ou encore y rester quelques jours et profiter d’une thalassothérapie et de la piscine intérieure.
Puis il y eu un incendie. Des travaux de restauration furent entrepris. Il y eut un deuxième incendie, plus sérieux et qui sonna le glas de cet établissement.
maison de vacance
Passons à la visite. Visite qui fut courte.
Cet endroit est à l’état de ruine, l’incendie récent qui a eu lieu (et ce n’est pas de l’intox) l’a laissé dans un état qui le rend dangereux, vraiment. Ma visite n’a duré que dans une partie restreinte du bâtiment et j’en ai fait le tour rapidement.
Je n’ai même pas sorti l’artillerie lourde et n’ai utilisé que mon petit appareil de poche pour quelques tirs rapides.
Quelques rares détails des éléments de décoration que l’on peut encore voir tout autour de la piscine.
maison de vacance
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Un jardin complètement en friche
maison de vacance
Un intérieur architecturellement particulier . Une chose m’a marquée durant la visite ; c’est l’odeur pestilentielle qui y règne. Non à cause de l’incendie récent …. mais ; la piscine est remplie depuis des années de déchets en tout genre, des grosses branches d’arbres y flottent également, Dieu sait « ce » qu’il peut y avoir au fond (des animaux morts peut-être ?). Du côté des cabines et des cabinets de toilette , l’odeur est encore plus forte.
maison de vacance
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Après 10 minutes je suis ressortie et n’ai ressenti aucune, mais absolument aucune émotion lors de ma visite.
J’ai alors fait le tour de l’ensemble et parlé aux ouvriers présents. C’est eux qui m’ont appris l’incendie récent et aussi la décision de démolition de l’ensemble.
C’est au cours d’une très longue journée d’exploration, que je pars à la découverte de ce prieuré.
On m’avait dit qu’il était très bien caché … en tout cas il porte bien le nom que je lui ai attribué 😉
Il m’a falu une longue marche sur la route puis en forêt, traverser une végétation dense et touffue, faire face à une meute de loups affamés, trucider écarter des bandits de grand chemin. Bref, ce fut une véritable épopée lorsque je me suis trouvée face à ce qui a pu être un mur d’enceinte.
Je me suis dit :yep, j’y arrive.
Presqqu’entièrement caché sous la végétation dense de l’environnement il m’est au premier abbord difficile d’imaginner les vestiges de l’ensemble.
La carte mémoire de mon Canon étant pleine, je ressors mon petit appareil photo de poche mais … – et j’en ris encore -, je n’ai pu faire que quelques tirs avant que la carte mémoire de ce petit pocket récalcitrant ne déclare forfait, elle aussi – . La qualité des photographies , ajouté à la pénombre due aux broussailles, s’en ressent beaucoup.
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Les propriétaires utilisent leur terrain pour y chasser et laissent la ruine des vestiges du Prieuré en « état ».
Les élus de la communes tentent de faire classer l’abbaye au titre des Monuments Historiques.
Si en 1995 encore le toit de du Prieuré couvrait encore l’entièreté du bâtiment de ses tuiles, 18 ans plus tard, l’année de ma visite, celui-ci laisse voir des trous béants et le lierre a envahi presque l’entièreté du bâtiment.
Depuis, les poutres qui soutiennent l’ensemble ont commencé à pourrir. Lorsque celles-ci seront complètement pourries, le toit (ou ce qu’il en reste) s’effondrera et les voûtes avec.
Pour la petite histoire ; le domaine sur lequel est construit ce prieuré à appartenu à Louis XVI en 1783 .
J’ai donc fait le tour de ces vestiges et y ai vu sous la chapelle une cave voûtée en plein cintre de près de 20 mètres de long sur 4,5 mètres de large.
Victime du vandalisme comme trop de ruines, ses jours seront désormais bien meilleurs.
Ce pur joyau historique et religieux du XIIème siècle , grâce à une association, a été inscrite aux Monuments Historiques et le Maire de la commune s’est porté garant de sa restauration en y participant financièrement
Les broussailles qui l’entouraient ne sont plus qu’un vieux souvenir et nous pourrons la retrouver dans toute sa splendeur d’ici quelques années 😀