Aujourd’hui nous terminerons la visite de ce parc aquatique abandonné en faisant un tour vers les bâtiments et en s’arrêtant sur quelques petits détails.
certains d’entre vous pourraient être étonnés de voir un indice évident dans ce diaporama. Si je l’ai mit c’est que ce spot n’est un secret pour personne. La seule chose pas évidente est … de s’y rendre car il se trouve sur une île 😉
Ce tobogan est un petit peu comme la Tour Eiffel et je suis comme une touriste Japonaise … je le mitraille sous toutes les coutures : de loin , de près, de côté, dessous (pas dessus) !
Certains ont relaté le passé de ce parc aquatique en n’hésitant pas à montrer des photographies anciennes avec localisation du site. Chacun est libre et cela est une évidence, mais je m’étonne que ces mêmes personnes disent en même temps qu’il ne faut pas citer de localisation dans le beau monde de l’urbex (exploration urbaine).
Raconter une histoire, je dis oui ; qu’elle soit fictive et complètement déjantée comme je le vois chez un couple d’urbexeur (j’adore leurs histoires) ou réelle (qui raconte donc l’histoire sans trop en dévoiler).
Pour ma part j’aime raconter mes visites et parfois, comme pour la ferme Pordac de la renaissance … avec beaucoup d’imagination 😉
Aujourd’hui, nous nous attarderons sur une habitation (Ce n’est pas une partie d’urbex que je préfère mais elle fait partie de la visite) .
Habitation qui se trouvait à l’une des extrémités de ces très longs couloirs qui abritaient les cabines où les gens se changeaient avant d’aller nager dans la piscine ou de se reposer sous un parasol et également sur la partie qui se trouvait à l’étage où il y avait une cuisine, des commerces et un bar (que je n’ai pas shooté) et duquel on avait vue sur l’ensemble du bassin et la rivière au loin.
Des graffs, des inscriptions diverses -certaines non dénuées de sens-, une cuisinière avec son four grand ouvert qui attend peut-être encore un plat à cuisiner … une salle de bain dans le noir (et où mon nouveau 7D montre toute sa puissance avec cette photo claire et nette), un piano complètement déglingué, des volets rouge en bois en partie baissés …
Le carrelage est encore visible et joli ma foi -pour ce qu’il laisse voir). Ici les gens venaient pour prendre un verre, se restaurer et admirer la vue au loin.
Nous apperçevons le tobogan de la piscine. Tobogan que j’ai eu difficile à ne pas « mitrailler » sous un soleil qui était pour moi beaucoup trop haut dans le ciel. Nous le verrons bientôt 😀
Les feuilles jonchent les accès aux cabines, de la boue et de la vase y est mêlée. Je ne sais plus sur quoi je marche. Un épais tapis de quelque chose sur quoi je ferais mieux de ne pas tomber.
Il y a des cabines qui se trouvent en haut des marches, d’autres au rez-de-chaussée. De très longs couloirs qui me font penser à ceux d’un sanatorium. A l’étage d’autres cabines pour se changer, un accès aux quelques petits commerces, au bar, à la buvette. Une grande terrasse pour admirer le point de vue sur la rivière et en bas la grande piscine et son tobogan.
Au bout d’un des longs couloirs un accès vers des cabines qui devaient être privatisées. Elles se trouvaient à l’intérieur et en petit nombre. J’en ai dénombré dix.
Je ne vous parlerai pas de l’odeur de vase quasi permanente …
Il fait chaud, la fin des vacances arrive.
Envie de promenade.
Je m’en vais passer la journée dans un parc aquatique :
Ce parc aquatique a connu ses heures de gloire dans les années 1930. Il est abandonné depuis le début des années 2000 et un projet de construction d’un hôtel a été accepté, le permis de construire est autorisé à ce jour, mais les habitants de l’île s’y opposent.
Affaire à suivre 😀
La suite ?
Plus tard … lorsque nous serons déjà bien tous rentré : au bureau, à l’usine ou à l’école …
yoshimiparis photographie - Ma déclaration d'amour pour Paris - Visite guidée, Paris vue autrement 