Il y a un petit peu plus de deux ans maintenant, avant de devoir quitter Paris, je suis allée faire une dernière longue promenade photographique dans le quartier de Montmatre.
Après avoir gravi un bel escalier menant à la Place Dalida où se trouve le buste de l’artiste décédée le 3 mai 1987, je me souviens avoir emprunté cette petite rue montante au charme incroyable » la rue de l’Abreuvoir ».
On l’a connue sous le nom de ruelle du Buc (plan cadastre datant de 1325), en 1672 c’est une venelle puis en 1843 elle prend le nom de Chemin de l’Abreuvoir.
Mais … cela ne s’arrête pas là car en 1863 elle devient rue.
Son avenir aurait pu changer en termes de grands travaux qui auraient considérablement modifié le quartier et aurait connu celui-ci avec de grands immeubles en pierre de taille. On peut alors (remercier) la guerre Franco Allemande de 1870 qui aura ainsi suspendu un décret impérial validé en 1867 qui avait autorisé ces grands travaux.
Mais pourquoi ce nom Abreuvoir ?
Tout simplement parce-que au XIVème siècle un abreuvoir destiné aux chevaux et bestiaux s’y trouvait et que des vestiges de celui-si s’y trouvent encore de nos jours.
Ce qui nous intéresse ici c’est une maison avec des têtes d’aigle

On voit ci dessous la maison dans son ensemble

Elle fut construite en 1924 et un historien de la grande armée et de Napoléon y a vécu. Il s’appelle Henry Lachouque. C’est lui qui a dessiné le cadran solaire que l’on peut voir sur la facade de la maison.
Sur la photographie il se trouve au niveau du 1er étage apposé sur le mur de pierre (ou alors vous vous rendez sur google map pour voir autrement).