Amoureuse de Paris, j'aime aussi l'architecture, les ruines et leurs histoires, l' exploration urbaine (Urbex), les courses de chevaux, la ville, la campagne et la nature, et … je suis très curieuse
Il y a quelques mois, en pleine canicule je me promenais entre la Place de la Concorde et l’Eglise de la Madeleine . Je me trouvais donc Rue Royale lorsque mon regard fut attiré par une couleur rose.
Je traverse pour arriver eu n° 3 Cité Berryer.
Cité …. non ce n’est pas ce que vous croyez. Nous sommes dans le Paris chic et glamour de la capitale et plus précisément au Village Royal (rénove en 1992) où l’on trouve les boutiques Chanel, Dior, Emling, Escales, Alain Martinière, etc …
Village Royal, un petit peu d’histoire f
Au XVIIème siècle encore, l’endroit n’est qu’un simple terrain le chemin des remparts ‘actuelle Rue Royale) et la rue de la Magedeleine (actuelle rue Boissy d’Anglas) et construite en lisière, une caserne militaire occupée par des casernes militaires réservées aux mousquetaires de la Garde Royale de Louis XIII.
1745, l’endroit est vendu, la population dans le quartier s’accroît de plus en plus et on y construit un marché où sont vendus des produits frais. Le marché d’Arguesseau ouvre donc en 1746.
Entre 1760 et 1785 des bâtiments sont construits de part et d’autre de la caserne
1837 une première rénovation de l’endroit
1877 le marché porte désormais le nom de Cité Berryer , c’est en l’hommage à un homme politique marquant de son époque, un opposant de Napoléon III
1992 grande métamorphose de l’endroit
1994 l’endroit est rebaptisé Village Royal.
Mais revenons au pourquoi de mon intérêt de l’endroit à cause de la couleur rose.
Initialement prévue jusqu’au 3 mai 2020, je profite encore ce 28 mai de cette très jolie surprise.
C’est l’artiste portugaise Patricia Cunha qui décore ainsi des quartiers un petit peu partout dans le monde, de parapluies multicolores.
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Il n’y avait pas qu’un ciel de parapluies roses. L’artiste Carole Feuerman y exposait ses créations (des sculptures hyperréalistes représentant des personnages.
Ma video debute de travers, pas de panique elle va se retourner toute seule
Nous voiçi à la fin de cette bien longue publication sur l’exposition Enfers et Fantômes d’Asie qui s’est déroulée cet été au musée du Quai Branly Jacques Chirac.
Pour cette dernière publication, je vous laisse sur quelques photographies d’ambiance
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Vers la fin de l’exposition, au moment de sortir (ou presque), après avoir vu des extraits de films Thaïlandais , dans un petit recoin, SI l’on se retourne on tombe nez à nez avec une très charmante jeune fille …
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C’est sur ces deux photographies que je vous laisse.
Les informations que je vous ai données ont été prises pour la majorité des panneaux didactiques de l’exposition elle même et également sur des dites internet divers.
J’espère que ces publications tardives sur l’exposition vous auront plues et que vous ne ferez pas de cauchemars 😀
Esprits du monde souterrain : masques et costumes de Phi Ta Khon
A Dan Sai (province de Loei, nord-est de la ThaIlande, les danses masquées de Phi Ta Khon incarnent la venue des esprits du sol au début de la saison des pluies. L’expression farouche de ces esprits renforce leur fonction de gardien des richesses de la terre et indique leur proximité avec les enfers bouddhiques souterrains. La parade des Phi Ta Khon donne lieu à une grande fête de trois jours (Bou Louang) dirigée par le médium de la ville. Elle associe bouddhisme, culte des esprits et rites agraires de fertilité.
Après l’appel des Phi Ta Khon par le médium, la fête célèbre la dernière vie antérieure du Bouddah (Bou Phra Vèt) et se termine par un lancer de fusées destinées à appeler la pluie (Boun Bang Fay).
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Le spectre prédateur : Phi Krasü
Séduisante demoiselle durant la journée, Krasü se cache derrière les bosquets à la nuit tombée pour se transformer. Des crocs lui poussent tandis que sa tête et ses entrailles s’envolent en quête de nourriture. Phi Krasü est le spectre vorace par excellence. Elle dévore poissons pourris et excréments, ainsi que de petits animaux vivants. les bêtes retrouvées mortes le matin peuvent avoir été victimes de Krasü. Disposer des plantes épineuses devant les maisons la dissuade généralement d’y entrer et de s’emparer des nouveaux-nés, qui sont ses proies favorites.
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Statuette de Phi Krasü
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Manuscrits de l’histoire des Phra Malaï et des dix vies antérieures du Buddha – 2ème moitié du XIXème siècle ps : pour en savoir plus, je vous propose de cliquer sur le lien suivant en vert et en gras ici : Manuscrits
puis de jouer l’ascenseur, vous reconnaîtrez l’image en dessous duquel se trouve le texte explicatif.
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Suite et dernière publication de cette exposition, d’ici quelques jours.
En attendant, merci de la visite et … n’oubliez pas le guide 😀
Nous voilà à nouveau présents après une bien longue absence, pour la suite de la publication sur mes visites à cette exposition extraordinaire qu’a été Enfers et Fantômes d’Asie, à Paris, au musée du Quai Branly Jacques Chirac.
Autre pays, autres coutumes. Et si nous en prenions connaissance ?
Amulettes Thaï Les pouvoirs des moines sont concentrés par ces amulettes . Les moines les créent à partir de matériaux tenus secrets et sous différentes formes : cachets bouddhiques en terre cuite, diagrammes magiques gravés sur feuille d’or, effigies d’animaux mythiques. Certaines amulette speuvent prendre une forme de foetus qui renferment un esprit « ange gardien » que son propriétaire est tenu d’adopter.
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Phi Pret
Dans le bouddhisme, renaître sous la forme d’un damné famélique (Phi Pret) est la dernière et la plus misérable des formes de réincarnation. Yama, le juge des enfers a condamné ces créatures difformes à souffrir de la faim en conséquence de leurs mauvaises action passées. Selon la croyance populaire, l’âme d’un défunt peut aussi se changer en Phi Pret si le rituel funéraire et les offrandes de nourriture ne sont pas respectés.
Le Traité des Trois Mondes décrit le corps mutilé de ces créatures à la bouche « petite comme le chas d’une aiguille » qui les empêche de se nourrir. Elles n’absorbent d’ailleurs que la fumée qui se dégage des aliments et apprécient surtout les plats fumants cuits à la vapeur.
Comme les Phi Pret résident dans le premier enfer , juste en dessous du monde des humains , ils errent parfois parmi le monde des vivants.
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Après s’être enrichi dans le commerce des amulettes et des tatouages, ces deux moines bouddhistes sont tombés dans les enfers. Ils se battent sous la forme de damnés faméliques. Anupong Chantorm utilise les monstres des enfers pour critiquer les dérives commerciales de la religion contemporaine, notamment la vente des amulettes. La peinture est réalisée sur un assemblage de robes monastiques.
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NANG NAK le fantôme sentimental
Mademoiselle Nak (Nang Nak) est le fantôme le plus célèbre de Thaïlande. Son histoire, entre fiction et réalité, se passe au XIXème siècle, à Phakanong, aujourd’hui quartier de Bangkok.
Nak meurt en donnant naissance à son fils, peu après le départ à la guerre de son mari,Mak. De retour chez lui Mak retrouve son épouse et son enfant mais ignore que ceux-ci ne sont que des fantômes. Une succession de faits étrange le conduit à admettre bientôt la réalité et à prendre conscience du danger que représente l’âme tourmentée de Nak.
Depuis sa première version muette en 1930, ce récit a inspiré plusieurs films. Son succès au cinéma, et plus particulièrement celui de l’adaptation réalisée en 1999 par Nonzee Nimibutr (voir plus bas le lien du film) à contribué à élever Nak au rang de divinité locale.
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Ou si vous préférez cliquer sue le lien en vert et en gras qui vous mènera à la chaîne youtube qui le diffuse : NANG NAK
Suite de la publication Thaïlande de cette exposition, d’ici quelques jours.
En attendant, merci de la visite et … n’oubliez pas le guide 😀
Cortège funéraire
Cette maquette a été réalisée pour l’exposition coloniale de 1931
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en terme d’explication vous n’aurez rien, car je n’ai rien, tout simplement.
Cette maquette se trouvait dans une vitrine avec un autel à tablette d’ancêtre (Chine) et de papiers funéraires à brûler (Thaïlande)
Songdi Wang, roi du troisième enfer (1517 – en fonte de fer)
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Les rois-juge des enfers sont vêtus à la manière de magistrats de l’époque médiévale. Ils président des cours de justice où comparaissent les morts selon la nature des délits qu’ils ont commis durant leur existence
Le pendu, septième vénérable assistant du roi des enfers
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Epée d’exorcisme (métal et fil de coton)
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les armes de l’exorcisme : les prêtres taoïstes maîtrisaient les vampires grâce à des charmes en papier, des sabres en sapèques, des miroirs et des diagrammes magiques. Les symboles du yin et du yang, e riz gluant et le saké repoussent les jiangshi, à l’instar des gousses d’ail et des crucifix utilisés en Occident. Généralement les objets associés à la pureté, à la fertilité et à l’harmonie universelle sont de nature à chasser les esprits néfastes.
Justement parlons en ds prêtres taoïstes ou plutôt, regardons leurs costumes
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Ces costumes sont portés lors de grandes cérémonies
Costume de gauche : décor brodé des divinités de palais et de montagnes est un résumé de l’univers. Sur la coiffe, les étoiles de la Grande Ourse forment un lotus doré
Costume de droite : le décor en broderie représente le symbole du Tao (énergie universelle) entouré de huit trigrammes du « Classique des mutations ».
Vampires sauteurs
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Bouchez vous le nez si vous les croisez.
Dents acérées, ils sont vêtus de costumes de mandarins et avancent comme des somnambules les bras tendus devant eux.
Il est une région, située à la pointe sud de Honshu où il y a eu une bataille maritime. Cela s’est passé au XIIème siècle, une bataille entre deux clans.
Dans cette région, des carapaces de crabe sont peintes et gardées dans les maisons en signe de protection . On pense que l’esprit d’un samouraï noyé habite cette carapace.
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Tsuba (garde de sabre)
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Pour en savoir plus sur les tsubas, je vous propose de cliquer sur le lien en vert et en gras ici : tsuba
Yurei
Nom générique servant à désigner les fantômes de la tradition japonaise
Dans la croyance populaire japonaise, la mort d’une personne et la disparition de son enveloppe charnelle ne signifie pas nécessairement la montée au paradis.
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Un clic sur le lien en vert et en gras vous en apprendra plus : yurei
Dimanche dernier, je suis retournée dans ce jardin remarquable
Vous y mettez les pieds une fois, vous y retournerez ; c’est indéniable
Le trajet de chez moi est des plus simples et avec de la chance , en une heure à peine je peux y être.
Il faisait beau, il faisait même extrêmement beau que j’en ai pris des couleurs …
A l’ombre d’un géant, une artiste était occupée à peindre une aquarelle
Un samedi en fin d’après-midi, je sortais du jardin du Palais Royal pour aller prendre le 95.
J’avais avec moi un sac rempli de livres trouvés dans une caisse non loin de la galerie Vivienne et je cheminais ainsi mon appareil photo scotché à la main lorsque …
Lorsque j’entendis s’élever des notes de musique.
Je cheminai ainsi, me laissant guider par mon oreille puis je vis un petit garçon jouant du saxophone place Colette, devant la Comédie Française.
Il avait posé sa trottinette contre le pied d’un éclairage public, avait ouvert son étui et jouait, muni de gants (il faisait bien froid).
le petit joueur de saxophone
Je suis restée ainsi quelques minutes à l’écouter et je lui aurait bien donné une pièce pour son mérite, mais n’avais à mon habitude pas d’argent sur moi
Je lui souhaite une longue vie de musicien.